La RDC extrade un présumé génocidaire au TPR d'Arusha
Justice internationale
le 21/03/2016 à 08h33
Ladislas Ntangazwa (au milieu sur la photo lors de son transit à Kigali) rebelle rwandais capturé en décembre 2015 dans le territoire de Masisi (Nord-Kivu) a été extradé à Arusha (Tanzanie), la RDC ayant décidé de donner une suite favorable au mandat d’arrêt international qui a été lancé contre lui par le Conseil de sécurité de l'ONU.
"Nous ne pouvons pas nous opposer à exécuter un mandat qui a été émis par le Conseil de sécurité des Nations unies", a dit le ministre de la Justice et des Droits humains, Alexis Thambwe Mwamba, qui a signé l'ordre d'extradition à l’aéroport de N’djili.
Le représentant du mécanisme des tribunaux pénaux des Nations unies, dépêché à Kinshasa, a également signé ce document.
Et le cas Laurent Nkunda?
Revenant sur la demande par la RDC de l'extradition du Rwanda du chef du CNDP, le ministre Thambwe a précisé qu'il y a "une distinction à faire entre un mandat d’arrêt ou d’amener qu’un Etat peut nous envoyer et un mandat d’arrêt qui a été émis par le Conseil de sécurité des Nations unies qui n’obéissent pas aux mêmes règles...
S’agissant de Laurent Nkunda, "je voudrais vous assurer que ma conviction à 100 % est qu’il fera l’objet d’un mandat international. Lorsque le dossier de Bosco Ntangada commencera à être traité au niveau de la Cour pénale internationale, nécessairement il y aura un mandat à ce moment-là du procureur contre Laurent Nkunda. Et le Rwanda ne peut faire autrement que de le livrer sinon il se mettrait en marge de la communauté internationale", d'assurer le ministre Alexis Thambwe Mwamba.
"Ici c’est un mandat qui a été émis par le Conseil de sécurité des Nations unies. Nous sommes membre de cette organisation et nous ne pouvons pas ne pas remplir nos obligations internationales. Nos obligations internationales c’est de répondre lorsqu’il y a un mandat de ce genre et que l’individu se trouve sur notre territoire. Nous devions exécuter ce mandat".
"Nous ne pouvons pas nous opposer à exécuter un mandat qui a été émis par le Conseil de sécurité des Nations unies", a dit le ministre de la Justice et des Droits humains, Alexis Thambwe Mwamba, qui a signé l'ordre d'extradition à l’aéroport de N’djili.
Le représentant du mécanisme des tribunaux pénaux des Nations unies, dépêché à Kinshasa, a également signé ce document.
Et le cas Laurent Nkunda?
Revenant sur la demande par la RDC de l'extradition du Rwanda du chef du CNDP, le ministre Thambwe a précisé qu'il y a "une distinction à faire entre un mandat d’arrêt ou d’amener qu’un Etat peut nous envoyer et un mandat d’arrêt qui a été émis par le Conseil de sécurité des Nations unies qui n’obéissent pas aux mêmes règles...
S’agissant de Laurent Nkunda, "je voudrais vous assurer que ma conviction à 100 % est qu’il fera l’objet d’un mandat international. Lorsque le dossier de Bosco Ntangada commencera à être traité au niveau de la Cour pénale internationale, nécessairement il y aura un mandat à ce moment-là du procureur contre Laurent Nkunda. Et le Rwanda ne peut faire autrement que de le livrer sinon il se mettrait en marge de la communauté internationale", d'assurer le ministre Alexis Thambwe Mwamba.
"Ici c’est un mandat qui a été émis par le Conseil de sécurité des Nations unies. Nous sommes membre de cette organisation et nous ne pouvons pas ne pas remplir nos obligations internationales. Nos obligations internationales c’est de répondre lorsqu’il y a un mandat de ce genre et que l’individu se trouve sur notre territoire. Nous devions exécuter ce mandat".