La police disperse une tentative de marche après la messe à la cathédrale
La Police Nationale Congolaise (PNC) a dispersé à coup de gaz lacrymogène une marche « en formation » de personnes qui venaient de participer à la messe en mémoire des victimes de la manifestation du 31 décembre 2017.
Rassemblées entre la Cathédrale Notre Dame et la maison communale de Lingwala, ils ont essay de bloquer le boulevard de la libération (Ex 24 Novembre) quand la police les a empêchés d’aller plus loin dans leur initiative.
“Ce sont les policiers en poste au bureau de la Commune qui ont tiré les gaz lacrymogène », a dit un témoin à actualité.cd.
Parmi les manifestants, il y avait « Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe. Le premier était dans sa jeep et le second en pied”, selon le site d’information en ligne.
« À la fin de la messe, l’officiant a demandé à tous de regagner domiciles et lieux de travail. À la surprise générale, Vital Kamerhe s’est fait accompagné de jeunes qui n’ont pas voulu répondre à l’ordre de la police de se disperser. La police a du le faire à coups de gaz lacrymogène », a dit à TOP CONGO FM, le porte-parole de la police.
« On dénombre 2 blessés légers », regrette le colonel Pierrot Mwanamputu.
« C’était une agression policière »
Sur son compte Twitter, le leader de l’UNC accuse la police de provocations.
« Nous de vivre la barbarie de la police qui lance des bombes lacrymogènes alors que nous sortions de la messe des martyrs..., en marchant joyeusement avec la population revigorée par l'homélie et le message très fort de la CENCO. Au peuple la victoire ».
Vital Kamerhe parle « de tirs à balles réelles autour de l'église ».