"Nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités congolaises selon les indications qu'elles nous donnent. Ce lieu a été identifié par les autorités congolaises et au moment où je parle, aucun avion ni patrouille de la Monusco n'a atteint le site qui avait été identifié", annonce ce lundi 14 octobre, sur TOP CONGO, Florence Marshal qui précise également que la mission onusienne "a, aujourd'hui, envoyé des hélicoptères vers la zone qui a été indiquée par les autorités congolaises dans la province du Sankuru".

La porte-parole de la Monusco renseigne que "nous avons des aéronefs qui sont en train d'être repositionnés pour identifier exactement la zone du crash, surtout pour apporter des secours si c'est encore possible, sinon pour évacuer les personnes qu'on pourrait retrouver ou les dépouilles".

C'est depuis vendredi dernier que l'antonov, affreté par l'armée pour retourner le matériel roulant de la Présidence de la République, avait disparu des radars, d'après un communiqué de l'Autorité de l'aviation civile (AAC).

Alors que les premières informations, relayées notamment sur les réseaux sociaux, faisaient état de l'éventualité d'un crash dans la province du Maniema, c'est seulement hier dimanche qu'une épave venait d'être découverte dans le territoire de Kole (Sankuru) par des chasseurs qui, immédiatement, avaient alerté les autorités compétentes.

Conctacté par TOP CONGO FM, le gouverneur du Sankuru s'était réfusé de donner des informations qu'il juge encore informelles à l'opinion concernant la découverte de cet aéronef non autrement identifié dans sa province.

Joseph Mukumadi avait promis d'en dire plus au retour de l'équipe d'experts qu'il avait dépêchés sur le lieu. "Les recherches continuent. Je vais me rendre sur place", a-t-il affirmé ce lundi à TOP CONGO FM.

D'après un communiqué diffusé par la Cellule de crise, mise en place pour élucider cette affaire, les conditions météorologiques pourraient être à l'origine du drame.

Alain Tshibanda