La cité de Moanda (Kongo Central) est menacée par les érosions côtières
Le professeur Albert Kabasele Yenga Yenga tire la sonnette d'alarme.
« L’océan avance d’environ 5 à 10 mp par jour », annonce sur TOP CONGO FM, ce docteur en Sciences spéciales et physiques des satellites du climat qui alerte du danger qui guette la cité balnéaire.
Le tronçon « Banana kilomètre 5 est déjà perdu. La bataille est déjà perdue. Il suffit d'une petite pluie pour que l'océan rejoigne des terres plus vite ».
Le professeur indique que c’est « sur Nsiafumu qu’on a des zones de terres un peu surélevées » mais également « où l'érosion côtière avance très très vite ».
Pour ralentir cette érosion, accentuée par le commerce de sable et de pierres dans la zone littorale, il préconise la mise sur pied d’une police environnementale.
À Nsiafumu, « la population est à la recherche des pierres parce que la pierre à Moanda est une matière trop rare. Ce sont eux qui incitent l’océan à avancer très très vite. Donc il faut une police pour les dissuader ».