Joseph Kabila aura finalement tout lâché
Politique
le 31/12/2016 à 13h52
Accusé jusqu'à la veille de la fin des travaux, d'être celui qui bloquait le processus de négociations, le président de la république apparaît comme celui qui aura fait le plus de concessions.
Celui qui, face au congrès, déclarait se contenter du sort que lui scelle la loi, a cédé la primature au Rassemblement, le conseil national de suivi de l'accord à Etienne Tshisekedi et ne changera ni modifiera la constitution (encore que cela n'était pas dans son programme, affirment ses plus proches collaborateurs).
Il ne sera donc pas candidat à un troisième mandat.
En l'intervalle de 2 mois, le president Kabila, arrivé fin mandat, sera passé du statut de celui qui dirige tout à celui qui concède tout, de celui qui "aurait tout bloqué" à celui qui a permis que tout se fasse.
Respect de la constitution
Alors que l'alinéa 2 de l'article 70 l'autorise à rester "jusqu'à l'installation effective" de son successeur, et malgré la polémique que cette disposition légale a suscité, particulièrement chez ceux, hier de son camp aujourd'hui passés à l'opposition, "le président Joseph Kabila n'a pas voulu être le sujet du blocage", a dit à TOP CONGO FM, un de ses plus proches conseillers.
Mais au nom du respect de la constitution, il n'a pas tout accepté.
L'agacement des évêques
Ceux qui pensaient que l'humeur des évêques était fonction des caprices du Rais se sont vite rendus compte qu'ils se sont trompés quand Monseigneur Ambongo, dans sa déclaration avant l'ultime plénière (ce vendredi) menaçait de prendre le peuple à témoin.
Après avoir tout demandé et (presque tout) obtenu de Joseph Kabila, à cet instant, le Rassemblement traînait encore les pieds "pour des histoires d'individus".
La balle est dans le camp de la médiation
"Les évêques ne regardaient que le Rassemblement", affirme un cadre de la MP, "ils voulaient absolument d'un accord".
Mais aujourd'hui que JK a tout laissé, "la difficulté risque de venir d'ailleurs", prévient un haut cadre de la MP.
La CENCO, à l'origine de ce compromis, "est désormais en charge de son application"., estime la MP.
Celui qui, face au congrès, déclarait se contenter du sort que lui scelle la loi, a cédé la primature au Rassemblement, le conseil national de suivi de l'accord à Etienne Tshisekedi et ne changera ni modifiera la constitution (encore que cela n'était pas dans son programme, affirment ses plus proches collaborateurs).
Il ne sera donc pas candidat à un troisième mandat.
En l'intervalle de 2 mois, le president Kabila, arrivé fin mandat, sera passé du statut de celui qui dirige tout à celui qui concède tout, de celui qui "aurait tout bloqué" à celui qui a permis que tout se fasse.
Respect de la constitution
Alors que l'alinéa 2 de l'article 70 l'autorise à rester "jusqu'à l'installation effective" de son successeur, et malgré la polémique que cette disposition légale a suscité, particulièrement chez ceux, hier de son camp aujourd'hui passés à l'opposition, "le président Joseph Kabila n'a pas voulu être le sujet du blocage", a dit à TOP CONGO FM, un de ses plus proches conseillers.
Mais au nom du respect de la constitution, il n'a pas tout accepté.
L'agacement des évêques
Ceux qui pensaient que l'humeur des évêques était fonction des caprices du Rais se sont vite rendus compte qu'ils se sont trompés quand Monseigneur Ambongo, dans sa déclaration avant l'ultime plénière (ce vendredi) menaçait de prendre le peuple à témoin.
Après avoir tout demandé et (presque tout) obtenu de Joseph Kabila, à cet instant, le Rassemblement traînait encore les pieds "pour des histoires d'individus".
La balle est dans le camp de la médiation
"Les évêques ne regardaient que le Rassemblement", affirme un cadre de la MP, "ils voulaient absolument d'un accord".
Mais aujourd'hui que JK a tout laissé, "la difficulté risque de venir d'ailleurs", prévient un haut cadre de la MP.
La CENCO, à l'origine de ce compromis, "est désormais en charge de son application"., estime la MP.