Le tribunal des pairs « décide de l'exclusion de Jean-Marie Kassamba des organes de l'Union nationale de la presse du Congo » (UNPC).

La décision prise par la Commission de discipline et d'éthique professionnelle précise que le journaliste « perd sa fonction du président de l'Union nationale de la presse du Congo section ville de Kinshasa et ne peut plus engagé celle-ci sur toute l'étendue de cette ville ».

La commission de discipline et d'éthique professionnelle accuse le patron de l'Espace 50 d'avoir, « en défendeur et demandeur, refusé de comparaître contradictoirement »

Elle rend « Jean-Marie Kassamba coupable d'humiliation et du mépris public de ses journalistes, qu'il a fait arrêter et embarquer violemment par la Police sans préexistence préalable d'un acte judiciaire ».

La commission décide le maintien de Jean-Marie Kassamba « encore dans la sphère nationale d'exercices du journalisme et l'invite vivement au respect strict de la présente décision pour éviter que lui soit appliqué l'article 64 de son statut particulier ».

Vice de forme

Sur TOP CONGO FM, Jean-Marie Kassamba considère cette décision comme un « vice de forme qui fait déjà objet d'un recours qui suspend tout ça ».

Pour lui, « il fallait qu'il y ait d'autres sources  qui donnent des points de vue contradictoires. Il n'y a pas eu discussions. Je pense qu'il faut laisser la procédure se suivre normalement ».

La commission prévient cependant que Jean-Marie Kassamba ne s’est présenté à aucune de ses convocations pour être confronté à ses anciens employés.

Ces derniers réclamaient le paiement de leurs arriérés de salaires ce qui, pour Jean-Marie Kassamba « se passe dans beaucoup de médias à Kinshasa ».

Il rassure que « les arriérés ont été payés, même le décompte final leur a été à tous payés, et pour l'ensemble du personnel concerné ».

Selon Jean-Marie Kassamba, « les textes prévoient la suspension tout simplement » de la décision l'excluant de l'UNPC prise par la Commission de discipline et d'éthique professionnelle.