Il y a un an, la défaite du M23.
JO 2016
le 28/10/2014 à 23h54
La défaite du M23 ne s'accompagne pas de la restauration de l'autorité de l'Etat dans les zones qui étaient sous son controle.
Une année après la victoire des FARDC, forces armées de la République Démocratique du Congo, "l'état n'est pas revenu administrer les territoires".
Un an plus tard, malgré le "sursaut de patriotisme de l'armée", la menace sur ses territoires subsiste, "la plupart des combattants M23 sont encore hébergés par l'Ouganda et le Rwanda", rappelle Omer Kavota, le porte-parole de la société civile du Nord-Kivu.
Et des groupes armés continuent de créer de l'insécurité dans ces zones libérées.
Les rebelles ougandais de l'ADF NALU ont récemment semé la mort a Beni.
L'ex rebelle Didier Bitaki note que la mort de quelques officiers de l'armée, souvent les plus déterminés à en découdre avec ce groupe rebelle, a compliqué le plan opérationnel des FARDC.
La paix s'impose.
La société civile du Nord Kivu, qui regrette que FDLR et autres milices locales soient encore actives, estime que "le gouvernement doit renforcer les FARDC et la police. Mais il faut que la population et la brigade d'intervention des Nations Unies soient en action aux côtés de l'armée nationale pour en finir avec tous les groupes armés", a dit Omar Kavota à TOP CONGO FM.
Le 28 octobre 2013, le dernier verrou du M23 (Bunagana) était récupéré par les FARDC.
Le 28 octobre 2013, le dernier verrou du M23 (Bunagana) était récupéré par les FARDC.
Il y a très exactement un an.
La fin du M23 était officialisée par la déclaration de Nairobi, après de longs mois de négociations à Kampala, le 12 décembre 2013.
Le leader du M23, Sultani Makenga, vit aujourd'hui libre dans un des pays de la sous-région.