Il faut un nettoyage de l’armée pour la réussite des opérations à Beni (société civile)
Grands lacs
le 25/11/2019 à 19h19
La société civile de Beni se réjouit de la tenue de cette la réunion du conseil de sécurité ce lundi. Deux résolutions ont été prises notamment avancer le quartier général à Beni ainsi que les opérations conjointes FARDC-MONUSCO dans cette ville. Mais pour Edgar Mateso, il faut surtout procéder au nettoyage de l’armée congolaise lequel va permettre la réussite des opérations.
"Nous sommes ravis de constater que la Présidence [de la République] commence à prendre au sérieux la situation à Beni. Nous avons toujours souhaité que le chef de l’État matérialise sa promesse, celle d’installer le quartier général de l’État-Major des FARDC à Beni", soutient-il.
Selon Edgar Mateso, aussi longtemps que les anciens militaires seront maintenus dans la région, notamment ceux qui ont travaillé dans le RCD, la ville de Beni ne va pas retrouver la paix.
"La deuxième chose est que pour le moment, à voir le niveau de colère de la population qui n’a plus confiance à la MONUSCO, on pourrait souhaiter que dans un premier temps, ses actes soient lancés par les militaires congolais parce que pour le moment, la population a perdu confiance en la MONUSCO", explique-t-il.
"Nous sommes ravis de constater que la Présidence [de la République] commence à prendre au sérieux la situation à Beni. Nous avons toujours souhaité que le chef de l’État matérialise sa promesse, celle d’installer le quartier général de l’État-Major des FARDC à Beni", soutient-il.
Selon Edgar Mateso, aussi longtemps que les anciens militaires seront maintenus dans la région, notamment ceux qui ont travaillé dans le RCD, la ville de Beni ne va pas retrouver la paix.
"La deuxième chose est que pour le moment, à voir le niveau de colère de la population qui n’a plus confiance à la MONUSCO, on pourrait souhaiter que dans un premier temps, ses actes soient lancés par les militaires congolais parce que pour le moment, la population a perdu confiance en la MONUSCO", explique-t-il.
Edgar Mateso pense qu'il "serait intéressant qu’elle prenne du temps avant de s’impliquer dans les opérations".
Il insiste aussi sur la prise en compte des revendications de la population en attendant le lancement des opérations.
Il insiste aussi sur la prise en compte des revendications de la population en attendant le lancement des opérations.
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