"Nous avons planifié. Il n'y a pas à s'inquiéter [car] nous avons toutes les solutions. Si la farine a une petite surchauffe, pour l'instant, mais les forces économiques feront que ça tombe", rassure Éric Monga, président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) au Haut-Katanga.

En effet, la population assiste depuis 72 heures à une hausse vertigineuse du prix du sac de maïs sur le marché, passant à 40 000 FC (24 $), alors qu'il se négociait quelques jours avant à 24 000 FC (14$), une augmentation de plus de 50%.

La farine de maïs est très demandée dans les quatre provinces nées du démembrement de l'ex Katanga. Sa rareté influence déjà les habitudes alimentaires dans ces coins du pays.

"Vu cette augmentation du prix de la farine, j'ai jugé bon de proposer désormais du riz ou les pommes de terre à mon mari et à mes enfants", marmonne une ménagère.

Certains experts estiment qu'il est temps pour le gouvernement de relancer la production nationale et d'organiser un meilleur circuit de distribution des produits "made in DRC".

Alain Tshibanda