Fermeture de l'usine BRALIMA-Boma (Kongo Central)
Économie
le 27/10/2016 à 18h40
La BRALIMA a décidé de fermer son usine brassicole de Boma (Kongo Central) dès ce 1er décembre 2016.
Dans un communiqué, elle explique sa décision par "la situation économique extrêmement difficile dans le pays et encore plus sévèrement dans le Kongo Central".
Boma ne restera qu'un pool de commercialisation de la production de Kinshasa.
"Nous tenons à vous rassurer que cet arrêt ne va pas perturber nos activités commerciales dans la province. Nos boissons seront toujours disponibles. Et vous pouvez toujours compter sur notre TRÈS bonne collaboration pour développer vos points de vente".
Selon des sources à la BRALIMA, cette fermeture s'explique par :
- dépréciation de ses actifs,
- baisse constante du marché des boissons liée au pouvoir d'achat de plus en plus faible des consommateurs,
- augmentation continue de la pression fiscale déjà très forte,
- instabilité du taux de change,
- augmentation importante des tarifs d'eau et d'électricité...
Installée en RDC depuis 1923, la BRALIMA ne précise pas si, une fois la situation redevenue meilleure, elle réouvrira son usine de Boma.
Entre colère et crainte au Kongo Central
Le Kongo central dit qu'il sera de nouveau frappé de plein fouet par cette décision annoncée par le DG d'HEINEKEN, la maison mère de la BRALIMA, devant l'inspecteur du travail aux cadres et agents de la Bralima Boma.
Le député Phoba (Opposition) s'insurge contre la politique menée par le gouvernement qui ne maintient pas en RDC un climat propice aux investisseurs
https://soundcloud.com/user-767523546/phoba-bralima
Encore plus de chômage dans la province
Après la fermeture de l'usine de Coca-Cola à Matadi, l'interdiction de l'importation des véhicules de plus de 10 ans, cette décision risque de plonger davantage la ville de Boma et le Kongo Central dans la précarité selon le député MP Clement Nzau pour qui cette décision "tue de nouveau la province" et appelle le gouverneur Jacques Mbadu à prendre des mesures adéquates.
Dans un communiqué, elle explique sa décision par "la situation économique extrêmement difficile dans le pays et encore plus sévèrement dans le Kongo Central".
Boma ne restera qu'un pool de commercialisation de la production de Kinshasa.
"Nous tenons à vous rassurer que cet arrêt ne va pas perturber nos activités commerciales dans la province. Nos boissons seront toujours disponibles. Et vous pouvez toujours compter sur notre TRÈS bonne collaboration pour développer vos points de vente".
Selon des sources à la BRALIMA, cette fermeture s'explique par :
- dépréciation de ses actifs,
- baisse constante du marché des boissons liée au pouvoir d'achat de plus en plus faible des consommateurs,
- augmentation continue de la pression fiscale déjà très forte,
- instabilité du taux de change,
- augmentation importante des tarifs d'eau et d'électricité...
Installée en RDC depuis 1923, la BRALIMA ne précise pas si, une fois la situation redevenue meilleure, elle réouvrira son usine de Boma.
Entre colère et crainte au Kongo Central
Le Kongo central dit qu'il sera de nouveau frappé de plein fouet par cette décision annoncée par le DG d'HEINEKEN, la maison mère de la BRALIMA, devant l'inspecteur du travail aux cadres et agents de la Bralima Boma.
Le député Phoba (Opposition) s'insurge contre la politique menée par le gouvernement qui ne maintient pas en RDC un climat propice aux investisseurs
https://soundcloud.com/user-767523546/phoba-bralima
Encore plus de chômage dans la province
Après la fermeture de l'usine de Coca-Cola à Matadi, l'interdiction de l'importation des véhicules de plus de 10 ans, cette décision risque de plonger davantage la ville de Boma et le Kongo Central dans la précarité selon le député MP Clement Nzau pour qui cette décision "tue de nouveau la province" et appelle le gouverneur Jacques Mbadu à prendre des mesures adéquates.