"(Nous avons) la détermination inébranlable d'imposer à Joseph Kabila un ultimatum : la mise en oeuvre intégrale et rapide de l'accord de la Saint-Sylvestre ou tout simplement son départ", a lancé Félix Tshisekedi, président du Rassemblement à l'ouverture d'un Conclave de 2 jours de cette plate-forme au Centre catholique Bethanie. 

Un Conclave qui s'ouvre dans un contexte de tensions, la salle louée n'a pas été accordée. 


Sabotage du conclave 

Selon Félix Tshisekedi, le conclave du Rassemblement "a subi la loi de ce pouvoir finissant. La dure loi de la privation de ses droits et de ses libertés".

Ceci est, selon lui, rien d'autre que la preuve que "la peur a changé de camp. On va jusqu'à interdire une réunion dans un endroit privé".

Felix Tshisekedi se réjouit tout de même parce qu'il s'est rendu compte que "la détermination à sauver la Constitution de la République est dans la tête et dans le coeur de chacun de participant à ces accises".
 

Appel à l'éveil 

Le successeur d'Etienne Tshisekedi exhorte "tous les membres du Rassemblement à  veiller à ce que la crise fabriquée, planifiée et exécutée par Joseph Kabila n'emporte notre pays, menacé dans ses fondements, ou notre peuple".

Ouvert dans des circonstances particulières ce vendredi, le Conclave du Rassemblement, "aile de Limete" se terminera ce samedi.


Barick Bwematelwa