De retour en RDC, le facilitateur du dialogue national inclusif a rencontré pour son premier entretien, le Front des Démocrates (Opposition), coordonné par le député Jean Lucien Busa.

Selon l'élu de Budjala (Mongala), "les thèses essentielles du futur dialogue sont, selon lui, "le respect de la Constitution, le soutien à la résolution 2277 et l'alternance démocratique le 19 décembre prochain.

"Pour que ceci soit possible, il faut accélérer le processus électoral".

Pour cette plate-forme politique, la résolution 2277 fait de l'élection présidentielle la priorité des priorités.
Elle reste une fenêtre d'opportunités qui permet aujourd'hui d'agir dans cette direction.

"Il faut aller vite aujourd'hui pour que finalement le peuple congolais qui aspire à l'alternance politique vive la passation civilisée du pouvoir entre le Président Kabila et le prochain président de la République", a dit le coordonnateur du Front des démocrates.


Le G7 a enfin rencontré le facilitateur

La délégation de G7 était la deuxième à échanger avec le facilitateur Édem Kodjo.

Pour Charles Mwando Simba, le G7 reste frileux à un dialogue qui réunirait jusqu'à 3000 personnes "pour des per diem".

Lui préférant des contacts opposition-majorité directs, "pour des solutions appropriées", Charles Mwando Nsimba pense qu'il faut aussi éviter un forum qui prenne 2 ans comme ce fut le cas avec la CNS et "trouver des solutions sans trop de frais".

Sur la date de la tenue du dialogue, le G7 s'en remet au facilitateur mais "le plus tôt serait le mieux".


Edem Kodjo est depuis ce week-end à Kigali pour quelques contacts avec des chefs d'état du continent qui sont, dans la capitale rwandaise, au sommet de l'Union Africaine.


Gino Rehema.