Carburant, "il faut corriger la structure des prix" (pétroliers)
Économie
le 03/09/2017 à 08h13
"La plupart des sociétés commerciales trouvent de sérieux problèmes pour refaire leur stock", s'alarme, sur TOP CONGO FM, le vice-président de l'Association des pétroliers, Emery Mbatshi.
Alors que les stations d'essence n'ouvrent que le matin, quand elles ouvrent, créant de longues files de véhicules cherchant à s'approvisionner, une situation qui se justifie par le fait que "les sociétés étrangères amènent leurs produits en continuation et les vendent".
Et "ceux qui achètent pour distribuer doivent respecter les arrangements".
Non seulement il faut "récupérer en contrepartie les devises" mais il faut aussi "honorer ses factures" parce que "les ventes se font à crédit" et doivent "vous permettre d'accéder à un autre stock".
Pour lui, les pétroliers sont passés à la vitesse supérieure parce que, bien que "la sonnette d'alarme était déjà tirée, le gouvernement n'a pas réagi dans le temps et dans le délai".
Il déplore le fait qu'on ait "atteint un point culminant".
Taux de change instable
Selon Emery Mbatshi, "le gouvernement est au courant que le taux de change qui est dans la structure des prix n'est pas stable. Et cette structure n'a pas un taux de change réel. La conséquence est ce que nous vivons aujourd'hui".
Il indique que "tous ceux qui devaient renouveler leur stock ne l'ont pas fait".
Contrairement à ce qu'a affirmé le ministre de l'Économie sur TOP CONGO FM, Emery Mbatshi ne confirment pas l'obtention d'allègements fiscaux par les pétroliers.
"Il y a certaines créances qui sont restées, nous avons fait des compensations. Des allégements, on peut le faire mais ce le ne va pas résoudre dans la globalité le problème", souligne-t-il.
Pour remédier à cette situation, il rappelle qu'"il faut corriger la structure des prix et mettre à la disposition des sociétés commerciales suffisamment de devises".
Retour à la normale lundi?
La distribution du carburant à la pompe pourrait se normaliser après la réunion prévue lundi entre le ministre de l'Économie nationale, Joseph Kapika et les pétroliers.
Mais, avise Emery Mbatshi, "parmi les scénarios qui seront présentés au cours de cette réunion, nous verrons celui qui sera le plus plausible".
Barick Bwemetelwa
Alors que les stations d'essence n'ouvrent que le matin, quand elles ouvrent, créant de longues files de véhicules cherchant à s'approvisionner, une situation qui se justifie par le fait que "les sociétés étrangères amènent leurs produits en continuation et les vendent".
Et "ceux qui achètent pour distribuer doivent respecter les arrangements".
Non seulement il faut "récupérer en contrepartie les devises" mais il faut aussi "honorer ses factures" parce que "les ventes se font à crédit" et doivent "vous permettre d'accéder à un autre stock".
Pour lui, les pétroliers sont passés à la vitesse supérieure parce que, bien que "la sonnette d'alarme était déjà tirée, le gouvernement n'a pas réagi dans le temps et dans le délai".
Il déplore le fait qu'on ait "atteint un point culminant".
Taux de change instable
Selon Emery Mbatshi, "le gouvernement est au courant que le taux de change qui est dans la structure des prix n'est pas stable. Et cette structure n'a pas un taux de change réel. La conséquence est ce que nous vivons aujourd'hui".
Il indique que "tous ceux qui devaient renouveler leur stock ne l'ont pas fait".
Contrairement à ce qu'a affirmé le ministre de l'Économie sur TOP CONGO FM, Emery Mbatshi ne confirment pas l'obtention d'allègements fiscaux par les pétroliers.
"Il y a certaines créances qui sont restées, nous avons fait des compensations. Des allégements, on peut le faire mais ce le ne va pas résoudre dans la globalité le problème", souligne-t-il.
Pour remédier à cette situation, il rappelle qu'"il faut corriger la structure des prix et mettre à la disposition des sociétés commerciales suffisamment de devises".
Retour à la normale lundi?
La distribution du carburant à la pompe pourrait se normaliser après la réunion prévue lundi entre le ministre de l'Économie nationale, Joseph Kapika et les pétroliers.
Mais, avise Emery Mbatshi, "parmi les scénarios qui seront présentés au cours de cette réunion, nous verrons celui qui sera le plus plausible".
Barick Bwemetelwa
