Bitakwira: "Ce qui se passe à la CENCO est une simple course au pouvoir"
Politique
le 27/01/2017 à 09h18
Alors que les négociations sur les arrangements particulière touchent à leurs fins (il ne reste plus que la désignation du premier ministre), le ministre des relations avec le parlement remet en cause le bien-fondé de la démarche découlant de l'accord du 31 décembre.
"Le dialogue de l'Union africaine était soutenu et accompagné par l'Union africaine", rappelle Justin Bitakwira.
Le ministre regrette que "certaines personnes commencent à dire qu'il n'y avait rien de consistant et que le nouveau dialogue est venu balayer ce qui s'est fait à l'Union africaine".
Ce qui est selon lui "de l'ingratitude politique. Nous devons savoir que l'Union africaine nous a accompagné dans les moments les plus difficiles. Ce qui se passe à la CENCO, c'est une simple course au pouvoir, même les élections deviennent accessoires. Dire que les élections auront lieu d'ici décembre 2017, c'est se moquer du peuple congolais".
Revenant sur la légitimité des travaux du centre interdiocesain, le ministre prévient, "nous allons commencer à nous poser la question que 32 personnes deviennent les juges de la République. Nous risquons aller dans la question taboue du référendum pour qu'effectivement le peuple tranche entre la CENCO et le dialogue de l'Union africaine".
"Au lieu de nous jeter des fleurs et à nous donner des médailles, on commence à nous diaboliser avec la culture politique de "ôte-toi que je m'y mette", a dit à TOP CONGO FM, Justin Bitakwira qui fustige la CENCO qui, "comme église, doit abandonner cette culture politique... Elle risque de semer plus de cacophonie qu'avant le dialogue de l'Union africaine. L'Union africaine souhaite qu'il y ait des élections paisibles en République Démocratique du Congo non sans nous accompagner moralement parce que nous sommes membres de l'Union africaine. Comme il y a Donald Trump qui dit que l'Amérique d'abord, nous aussi nous devons comprendre que l'Afrique d'abord".
"Le dialogue de l'Union africaine était soutenu et accompagné par l'Union africaine", rappelle Justin Bitakwira.
Le ministre regrette que "certaines personnes commencent à dire qu'il n'y avait rien de consistant et que le nouveau dialogue est venu balayer ce qui s'est fait à l'Union africaine".
Ce qui est selon lui "de l'ingratitude politique. Nous devons savoir que l'Union africaine nous a accompagné dans les moments les plus difficiles. Ce qui se passe à la CENCO, c'est une simple course au pouvoir, même les élections deviennent accessoires. Dire que les élections auront lieu d'ici décembre 2017, c'est se moquer du peuple congolais".
Revenant sur la légitimité des travaux du centre interdiocesain, le ministre prévient, "nous allons commencer à nous poser la question que 32 personnes deviennent les juges de la République. Nous risquons aller dans la question taboue du référendum pour qu'effectivement le peuple tranche entre la CENCO et le dialogue de l'Union africaine".
"Au lieu de nous jeter des fleurs et à nous donner des médailles, on commence à nous diaboliser avec la culture politique de "ôte-toi que je m'y mette", a dit à TOP CONGO FM, Justin Bitakwira qui fustige la CENCO qui, "comme église, doit abandonner cette culture politique... Elle risque de semer plus de cacophonie qu'avant le dialogue de l'Union africaine. L'Union africaine souhaite qu'il y ait des élections paisibles en République Démocratique du Congo non sans nous accompagner moralement parce que nous sommes membres de l'Union africaine. Comme il y a Donald Trump qui dit que l'Amérique d'abord, nous aussi nous devons comprendre que l'Afrique d'abord".