Beni, "ce sont des ADF qui ont attaqué la prison" (maire)
Grands lacs
le 11/06/2017 à 21h47
"Le mode opératoire nous fait penser aux ADF. Nous ne voyons pas un autre groupe armé qui viendrait ainsi s'en prendre à la prison. Le seul groupe qui avait très peur par rapport aux détenus de cette prison, c'est l'ADFf", a dit à TOP CONGO FM, Nioni Bwanakaya, le maire de la vile de Beni (Nord-Kivu).
Les ADF (forces démocratiques alliées) sont des groupes armés ougandais regroupant des mouvements d'opposition au président Museveni.
Ils sont les auteurs présumés des nombreux massacres qui ont récemment endeuillés le territoire de Beni.
Selon le maire de Beni, "tous les prévenus dans le massacre de Beni détenus dans cette prison sont partis".
Une attaque prévisible
"Cette attaque ne nous surprend pas. On s'attendait à ça. Les Maï-Maï étaient en train de circuler aux alentours de Beni et attaquaient régulièrement les positions des Fardc", indique Jean-Paul Ngahangodi, le coordonnateur de la Convention pour le respect des droits humains, organisation de la Société civile locale.
"Nous suspections déjà la présence de ces rebelles. Nous nous étions dit que ça devait être une stratégie pour attaquer la prison dans le but de libérer certains prévenus qui comparaissent devant la Cour opérationnelle militaire".
Jean-Paul Ngahangodi, qui dit avoir demandé que des mesures sécuritaires de cette prison soient renforcées, se dit aujourd'hui déçu et pointe d'un doigt accusateur les autorités "censées protéger la prison".
Crainte de représailles.
Aujourd'hui, Beni a peur de revivre les massacres d'il y a quelques mois.
Les autorités judiciaires craignent aussi pour la sécurité des témoins.
Les massacres attribués aux ADF par le gouvernement et la Monusco ont fait plus de 1000 morts ces 2 dernières années.
Les ADF (forces démocratiques alliées) sont des groupes armés ougandais regroupant des mouvements d'opposition au président Museveni.
Ils sont les auteurs présumés des nombreux massacres qui ont récemment endeuillés le territoire de Beni.
Selon le maire de Beni, "tous les prévenus dans le massacre de Beni détenus dans cette prison sont partis".
Une attaque prévisible
"Cette attaque ne nous surprend pas. On s'attendait à ça. Les Maï-Maï étaient en train de circuler aux alentours de Beni et attaquaient régulièrement les positions des Fardc", indique Jean-Paul Ngahangodi, le coordonnateur de la Convention pour le respect des droits humains, organisation de la Société civile locale.
"Nous suspections déjà la présence de ces rebelles. Nous nous étions dit que ça devait être une stratégie pour attaquer la prison dans le but de libérer certains prévenus qui comparaissent devant la Cour opérationnelle militaire".
Jean-Paul Ngahangodi, qui dit avoir demandé que des mesures sécuritaires de cette prison soient renforcées, se dit aujourd'hui déçu et pointe d'un doigt accusateur les autorités "censées protéger la prison".
Crainte de représailles.
Aujourd'hui, Beni a peur de revivre les massacres d'il y a quelques mois.
Les autorités judiciaires craignent aussi pour la sécurité des témoins.
Les massacres attribués aux ADF par le gouvernement et la Monusco ont fait plus de 1000 morts ces 2 dernières années.
Barick Bwematelwa