2 ans de prison avec sursis, Koffi Olomidé peut reprendre sa carrière internationale
Koffi Olomidé a été condamné lundi par le tribunal correctionnel de Nanterre (France) à 2 ans de prison avec sursis pour « atteinte sexuelle sur mineure de 15 ans », en l'occurrence l'une de ses ex-danseuses.
Cette sentence ne sera appliquée qu’en cas de récidive ce qui permet à la star internationale de reprendre sereinement sa carrière quelque peu interrompue depuis quelques mois à cause de cette affaire.
Une victoire éclatante (avocat)
Pour son avocat, Me Emmanuel Marsigny, « Koffi Olomide a été relaxé de la quasi-totalité des accusations formulées contre lui. Il n'est condamné que pour une de ses accusatrices, mais les faits ont été requalifiés ».
Dans une vidéo postée sur la page Facebook du chanteur congolais, son avocat estime que « c'est tout le dossier d'accusations qui s'écroule. Il est relaxé sur l'accusation la plus lourde, la séquestration des danseuses. Le tribunal a considéré que ceci n'était vrai. C'est une victoire éclatante. C'est un trait qui est tiré sur toutes ces accusations. C'est une victoire pour Koffi Olomide ».
Les risques d’un arrêt net de production de l’artiste étaient grands car le ministère public avait requis à l'audience, qui s'était tenue à huis clos le 11 février, 7 ans de prison à l'encontre de la star de la rumba.
Si les juges l’avaient suivi, il n’aurait plus été en mesure de se produire sur une scène internationale parce que la justice française aurait lancé un mandat d’arrêt international.
7 ans de procédure
Les faits sanctionnés aujourd’hui avaient été commis près de Paris (France) entre 2002 et 2006.
En plus de sa condamnation, Koffi Olomidé devra payer une amende de 5 000 euros pour avoir facilité l'entrée et le séjour irrégulier en France de trois des plaignantes.
Il devra dédommager sa victime pour un montant de 5 000 euros au titre de son préjudice moral.
Deux hommes présentés par l'accusation comme des hommes de main et poursuivis pour complicité ont, eux, été relaxés pour l'ensemble des faits.