« Les lettres attribuées à la présidence de la république sont falsifiées » (porte-parole)
« Les deux correspondances attribuées à la Présidence de la République et qui circulent sur les réseaux sociaux sont des lettres falsifiées », a indiqué ce mardi le porte-parole du président de la RDC.
https://mobile.twitter.com/mwema_y/status/1143497368064659461
Qui ne donne aucune précision supplémentaire sur les sujets évoqués dans les documents circulant dans les réseaux sociaux depuis lundi, Kasongo Mwema Yamba Y'amba.
Des documents troublants.
Le premier est présenté comme une lettre que la présidence de la République a adressée au directeur général du Contrôle des marchés publics.
Le chef de cabinet du chef de l’Etat voudrait recevoir l’autorisation de passer, sans appel d’offres, un marché pour des constructions et réfection du palais de la Nation et la Cité de l’Union Africaine.
Coût total des travaux, 180 millions de dollars américains.
Le choix de la société DCHTCC SARLU « se justifie notamment par le fait qu’elle a une expertise avérée pour avoir déjà exécuté par le passé des travaux analogues ».
Or il s’avère que cette société m, domiciliée 27 avenue Batetela, a été créée le 31 mai 2019.
Le second document est présenté comme une instruction que la présidence de la république donne au Fonds national d’entretien routier (FONER) afin que cet organisme décaisse mensuellement 2 millions de dollars en faveur d’un opérateur qui a initié un projet de construction des stations de carburant dans les villes de Mbuji-Mayi , Kananga et Mwene-Ditu.
Vous avez dit démenti?
Sur Twitter, des internautes notent que le porte-parole du Chef de l’Etat, professionnel de la presse, n’a pas fait de démenti de ces infos.
« Il s’est limité à dire que les lettres ont été falsifiées. Il y a une différence entre fake et une lettre falsifiée. Il devrait nous dire ce qui a été falsifié dans ces correspondances », a réagit sur son compte twiter Michael Tshibangu, un conseiller de Moise Katumbi.
Espionnage à la présidence?
Outre l’importance des sommes en jeu et l’urgence de leur affectation dans ces projets, plusieurs anonymes se disent préoccupés par la diffusion depuis quelques temps de documents confidentiels émanant de la présidence de la République.
Certains n’hésitent pas à parler de sabotage et appelle le président de la république à œuvrer pour colmater cette brèche.
Daco Tambikila