Les congolais de la diaspora prendront part au vote pour les élections générales de 2022.

La Commission  électorale nationale indépendante (CENI) envoie depuis quelques semaines des missions de repérage dans les différents pays choisis (Afrique du Sud, Etats-Unis, France, Belgique et Canada) pour identifier les sites où se tiendront les opérations de vote.

La dernière délégation, en route pour le Canada, a quitté Kinshasa ce vendredi soir

"Nous cherchons à savoir si nous avons des infrastructures capables de permettre à la CENI d'organiser des élections dans ces pays où il y aura, cette fois là, enrôlement et vote", explique, à TOP CONGO FM, Paul Muhindo, rapporteur adjoint de la centrale électorale, qui la dirige.

Certes, "selon la loi, elles (élections) doivent se dérouler dans les ambassades mais avec tous les problèmes qu'ont nos ambassades, nous discutons avec (ces dernières) pour voir si toutes les conditions sont totalement réunies", indique-t-il. 

Tout régler...

En outre, ajoure-t-il, "il y a beaucoup d'autres aspects qui concernent (pour) beaucoup, les matériels qu'il faut amener dans ces pays-là. Nous devons également parler avec les congolais pour savoir qui sont réellement éligibles. Vous savez, toute personne qui a le sang Congolais n'est pas nécessairement appelé à être électeur", pointe Paul Muhindo.

Donc, "c'est un débat que nous allons avoir, nous analyserons la loi pour voir qui peuvent être enrôlés et voter et même devenir candidats", relève le rapporteur adjoint de la CENI. 

"Nous avons d'abord le passeport Congolais, vous avez la carte de séjour, ce sont là les éléments clés que nous allons considérer", pointe-t-il.

Éric Lukoki