Vital Kamerhe croit toujours en sa liberté provisoire
Vital Kamerhe croit toujours en sa liberté provisoire, malgré plusieurs refus. Raison pour laquelle "nous étions en appel à la Cour de cassation" ce lundi 3 août 2020, explique Bertin Mubonzi, cadre de l'Union pour la nation congolaise (UNC).
Sur TOP CONGO FM, il annonce que "les juges vont se prononcer dans 48 heures".
Bertin Mubonzi insiste sur le fait que le toujours directeur de cabinet du Chef de l'Etat est "père de famille avec une adresse connue. Il n'y a aucune crainte qu'il peut quitter le pays ou fuir".
Pour lui, "pendant que la procédure juridique se poursuit, il peut rester chez lui à la maison, être en liberté et répondre toujours à chaque fois que la justice voudrait qu'il se présente".
Qu'à cela ne tienne, "nous restons, comme d'habitude, confiants et très sereins. On attend connaître la décision des juges".
Jugement déjà dans le journal officiel
Bertin Mubonzi dénonce le fait que le jugement condamnant Vital Kamerhe au premier degré a déjà été publié dans le journal officiel alors que "nous sommes en appel où tout est repris à zéro".
Mécontents, "les avocats de Vital Kamerhe ont déjà introduit une plainte par rapport".
Bertin Mubonzi n'hésite pas à parler "de l'acharnement sur la personne de Vital Kamerhe".
Après cette audience, le directeur de cabinet du Chef de l'Etat "est retournée" à la Prison centrale de Makala à bord de "son véhicule de fonction".
Accusé de détournement de deniers publics dans le cadre de l'exécution des travaux du programme d'urgence de 100 jours du Chef de l'Etat, Vital Kamerhe a été condamné en première instance à 20 ans de prison et 10 ans d'inéligibilité.
Eric Lukoki
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