''Nous lançons une pétition pour récolter des signatures visant à déchoir le président de l'Assemblée nationale Christophe Mboso N'Kodia'', annonce, sur TOP CONGO FM, le député Gratien de Saint Nicolas Iracan.

Se considérant toujours coordonnateur du Collectif de 26 députés (C26), alors que plusieurs de ses collègues membres de cette structure informelle de la chambre basse l'ont désavoué, ''pour mettre fin aux tensions créées délibérément par lui'', l'élu de Bunia persiste ''comme c'est le président de l'Assemblée nationale, nous avons juste besoin de 125 signatures et nous allons lancer le processus de sa destitution''.

Il reproche notamment au président de l'Assemblée nationale le fait ''de geler et de ne pas suivre l'application de différentes recommandations de l'Assemblée nationale faites au gouvernement".

Il s'agit notamment ''de différentes résolutions de la commission Défense et Sécurité qui devraient donner solution à tout ce qui se passe à l'Est de la République, la question liée à la perception illégale de la taxe RAM qui devrait aboutir à sa suppression et au remboursement même de cette taxe  qui a été prélevé illégalement sur la population''.

Mais aussi, "la question liée à la mauvaise gestion des activités de contrat minier. il y a une mission qui se déplacée dans le Sud-Kivu qui a fait des recommandations mais qui peinent à être appliquées jusqu'aujourd'hui".

Gratien de Saint Nicolas Iracan estime que ''le président de l'Assemblée nationale est un véritable blocage pour le développement de la RDC. Nous allons le sanctionner. Nous appelons les députés qui sont conscients de pouvoir signer cette pétition afin de déchoir Christophe Mboso qui est devenu visiblement l'ennemi du peuple congolais. Il ne sait pas respecter l'Assemblée nationale qui est la représentation de la population et qui donne émanation au gouvernement''.

Il entame cette initiative après avoir demandé à Christophe Mboso de recevoir le collectif 26, en menaçant notamment de le destituer au cas où il ne le recevait pas.

''Si Christophe Mboso ne nous reçoit pas, nous avons les méthodes, les procédures qui vont le contraindre soit à nous recevoir, soit à céder la gestion de l'Assemblée nationale à une autre personne capable", avait-il prévenu sur TOP CONGO FM.

Dieumerci Lusakumunu