Une baleinière a chaviré quelques minutes après son départ du port de Kisangani en destination du territoire de Basoko situé à 250 Km du chef-lieu de la province de la Tshopo. Le drame s'est produit la nuit de vendredi à samedi 9 janvier. Une centaine de personnes sont portées disparues jusqu'à présent. Il n'y a pas moyen de connaître le nombre exact de passagers, parce que ces embarcations n'ont généralement pas de manifeste.

"Ce n'est pas la première fois qu'un tel accident se produise. Cela arrive parce qu'il n'y a pas une autre voie. On ne peut pas quitter Kisangani pour arriver à Basoko, à Yahuma , et à Isangi par Véhicule. On a qu'une seule voie : ce boulevard naturel qui est le fleuve Congo. Mais sur ce fleuve il n'y a pas non plus de bateaux qui assurent le transport de gens", explique, à TOP CONGO FM, le député provincial Faustin Toyingawe.

Qui signale que "les gens s'organisent à leur manière avec des pirogues et des embarcations de fortune. L'engin qui devrait embarquer les gens n'est pas approprié. Ce n'est pas fait des matériaux solides. C'est fabriqué à base de planche de bois et on sait pas du tout apprécier le tonnage''.

Il déplore le fait qu'"il n'y a de services de sécurité ni de services chargés de réguler la navigation sur le fleuve. Et l'accident s'est produit en plein couvre-feu".

Pour  cet élu de la Tshopo, "l'absence de l'autorité est aussi à la base de tout ça. Ces gens ne savent pas mesurer leurs risques lorsqu'ils s'embarquent dans des choses comme ça mais ils n'ont pas de choix".

Dieumerci Lusakumunu