"À Kinshasa, 17 des 40 km sont déjà réalisés, donc moins de 50%", annonce, invité du Magazine Le Débat sur TOP CONGO FM, le DG de l'Office des voiries et drainage (OVD), Victor Ntumba (Photo)

Qui rassure que "nous avons le temps de terminer. Le délai est encore en cours. À Kinshasa, nous prenons les 4 districts" dont Tshangu, Funa, Lukunga et Mont-Amba non sans donner toutes les précisions sur les avenues où les routes sont soit déjà bétonnées ou asphaltées sur plusieurs kilomètres.

Concrètement, "le niveau d'exécution se situe entre 35 et 38% dans la ville de Kinshasa dans le cadre du projet Tshilejelu. On est dans le délai. On ne peut pas faire les travaux des routes sur tous les axes au même moment. Il y a une planification, même si on a reçu tout l'argent. Le délai d'exécution sera respecté", rassure-t-il.

"À Mbuji-Mayi, j'ai 25 kilomètres sur 11 artères dont 10 déjà prises en charge avec notamment l'assainissement et la couche de base déjà terminée".

Victor Ntumba souligne que "la principale difficulté est que la ville de Mbuji-Mayi est enclavée et l'approvisionnement en matériaux est difficile. Mais, il y a 16 km qui sont complètement terminés. Il ne reste que la pose de bitume. 36 mois délai d'exécution et nous sommes à 30%".

Pour lui, "à Kananga, on a 35 km, sur 17 artères. Nous travaillons sur les 10 artères en termes d'assainissement et de bétonnage. Nous sommes sur le point d'attaquer les chaussées. À Kananga, il faut avouer que nous sommes en retard, à cause de l'approvisionnement de matériaux".

Lancé le 17 mars 2021 à Kinshasa, le projet Tshilejelu avait pour objectif de réhabiliter systématiquement ou totalement 140 kilomètres à Kinshasa, Mbuji-Mayi au Kasaï Oriental et Kananga au Kasaï Central.

Le DG de l'OVD révèle que son entreprise gère "3600 km. Nous n'avons même pas encore atteint 10% de tous les kilomètres que nous gérons avec un budget de 10 milliards de dollars américains. Plusieurs choses importantes doivent être faites. Il y a un problème de planification".

Sur le terrain, rassure-t-il, "nous travaillons avec les missions de contrôle pour assurer la qualité des travaux. Cela est fait par des laboratoires".

Pour le projet Zéro trou, trou qui est une de causes des embouteillages, il explique que "cela ne veut pas dire que tous les trous vont disparaitre. Laissez-nous terminer la première étape sur 49 artères dont la première phase se termine le 15 juin".