Sombre affaire de mœurs à l’école belge de Kinshasa
Divers
le 01/05/2021 à 09h56

Les faits
Selon les premiers témoignages, on ne parle pas de faits de pedophilie mais plutôt de gestes inappropriés, gestes qui peuvent engendrer des interprétations différentes.
Au départ, ces élèves portent des accusations sur un enseignant, écarté par la direction de l’école, par mesure conservatoire.
Après que le conseil d’administration ait demandé qu’il soit rétabli, le même conseil l’a de nouveau suspendu, avec un autre enseignant, « pour mettre la lumière sur ce qui était maintenant reproché à ces deux professeurs ».
Selon les premiers témoignages, on ne parle pas de faits de pedophilie mais plutôt de gestes inappropriés, gestes qui peuvent engendrer des interprétations différentes.
Au départ, ces élèves portent des accusations sur un enseignant, écarté par la direction de l’école, par mesure conservatoire.
Après que le conseil d’administration ait demandé qu’il soit rétabli, le même conseil l’a de nouveau suspendu, avec un autre enseignant, « pour mettre la lumière sur ce qui était maintenant reproché à ces deux professeurs ».
Une commission d'enquête mixte
La direction de l’école a décidé, en concertation avec le comité des parents et le conseil d’administration, de prendre un psychologue pour écouter élèves et professeurs.
Le conseil a ensuite décidé de mettre en place une commission d’enquête mixte (représentants des professeurs, des parents et du conseil d’administration), indique Ghislain Defise, le président du conseil d’administration.
« Je pense que par rapport à tous les éléments reçus, il est fort probable que ces enfants soient manipulés pour nuire aux enseignants », disent certains, « ces professeurs ont eu des gestes plus que déplacés, ils ne peuvent plus encadrer nos enfants », disent d’autres, surtout que l’un d’entre eux avait déjà été cité dans une affaire similaire il y a quelques années, avant d’être disculpé par la directrice de l’époque (2015).
La mesure prise par la direction protège aussi l’anonymat des enfants accusateurs, et pas que des congolais, un d’entre eux est de nationalité belge.
Il est donc difficile à ce stade de recueillir leurs témoignages. Il convient aussi de rappeler que, jusqu’à preuve du contraire, les personnes accusées jouissent de la présomption d’innocence.
La suite de cette affaire est attendue dans la semaine, « le temps aussi pour le psychologue d’établir son rapport », indique à TOP CONGO FM, le président du conseil d’administration.
La direction de l’école a décidé, en concertation avec le comité des parents et le conseil d’administration, de prendre un psychologue pour écouter élèves et professeurs.
Le conseil a ensuite décidé de mettre en place une commission d’enquête mixte (représentants des professeurs, des parents et du conseil d’administration), indique Ghislain Defise, le président du conseil d’administration.
« Je pense que par rapport à tous les éléments reçus, il est fort probable que ces enfants soient manipulés pour nuire aux enseignants », disent certains, « ces professeurs ont eu des gestes plus que déplacés, ils ne peuvent plus encadrer nos enfants », disent d’autres, surtout que l’un d’entre eux avait déjà été cité dans une affaire similaire il y a quelques années, avant d’être disculpé par la directrice de l’époque (2015).
La mesure prise par la direction protège aussi l’anonymat des enfants accusateurs, et pas que des congolais, un d’entre eux est de nationalité belge.
Il est donc difficile à ce stade de recueillir leurs témoignages. Il convient aussi de rappeler que, jusqu’à preuve du contraire, les personnes accusées jouissent de la présomption d’innocence.
La suite de cette affaire est attendue dans la semaine, « le temps aussi pour le psychologue d’établir son rapport », indique à TOP CONGO FM, le président du conseil d’administration.