Séance plénière perturbée à l'Assemblée nationale ce vendredi
Politique
le 16/05/2020 à 18h01

Ils ont, avant d'être dispersés par la Police, manifesté bruyamment contre la pétition, du député MLC Jean-Jacques Mamba, qui vise la destitution du premier vice-président de l'Assemblée nationale de son poste.
"Cette manifestation improvisée a sérieusement perturbé le bon déroulement de la plénière du jour", se plaint sur TOP CONGO FM, le rapporteur de la chambre basse du p Parlement.
Célestin Musau confie que "l'entrée des députés nationaux arrivés après 13 heures, n'a pas été aisée".
Il rapporte que "les députés n'ont pas apprécié" cet envahissement des lieux déclarés "inviolables".
Et surtout que "nous sommes dans un Etat se droit. Il ne faudra pas qu'on travaille sous pression alors que nous sommes en train de remplir nore tâche telle qu'attendue par la population congolaise. Les uns et les autres doivent comprendre que l'intérêt général est au au-dessus de tout", souligne-t-il.
Le domicile de Jean-Jacques Mamba attaquée
Alors que certains "motocyclistes UDPS" manifestaient devant le Palais du peuple, un petit groupe s'est rendu au domicile de Jean-Jacques Mamba.
Celui-ci indique qu'il n'était pas à la maison, lorsque "8 motards sont arrivés et ont commencé à donner des coups de pieds au portail tout en le menaçant de retirer sa pétition contre l'honorable Kabund".
Il révèle que "c'est grâce à l'intervention d'un détachement de la Police se trouvant non loin de sa domicile que les agresseurs ont pris fuite".
Il estime qu'"on ne peut pas faire fonctionner les institutions de l'État autour dune personnalité dont le comportement pose problème", lâche Jean-Jacques Mamba qui dit avoir déposé une plainte contre la violation de son domicile.
Soutien à Jean-Jacques Mamba
Le Mouvement de libération du Congo (MLC) qui, jusque-là, n'avait manifesté un quelconque soutien à Jean-Jacques Mamba, "condamne avec la dernière énergie et de la manière la plus ferme, les actes de violences" perpétrées au domicile de cet élu MLC, declare Yves Kitumba, secrétaire national du parti de Jean-Pierre Bemba.
Par ailleurs, assure-t-il, "c'est une démarche (la pétition contre Kabund) que nous soutenons au niveau de l'Assemblée nationale".
Et pour cause, voit Yves Kitumba, ladite "démarche est couverte par le règlement intérieur de l'assemblée nationale".
Par conséquent, "si l'UDPS adhère et propose l'état de droit comme mode de fonctionnement de la démocratie, elle doit mobiliser ses alliés pour que la pétition soit rejetée ou que le vote soit en faveur de l'honorable Kabund", estime le secrétaire nationaldu MlLC".
Ultimatum au FCC
Entretemps, un groupe dit des "jeunes professionnels de l'UDPS" donne 72 heures aux députés du Front commun pour le Congo (FCC) pour se désengager de la pétition contre le premier vice-président de l'Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund.
"Au cas où ils ne retirent pas leurs signatures, nous recommandons au Président de la république de tirer toutes les conséquences politiques qui découleront de cette approche dont la rupture de la coalition FCC-CACH", dit la déclaration lue par Hervé Bafikole, président de cette association.
L'Udps ne soutient aucune manifestation
Pour sa part, le président de la ligue des jeunes de l'UDPS dément toute implication de son parti dans la manifestation du Palais du peuple.
"C''est le peuple qui a manifesté", pointe M. Djogo, pour qui, "aucun élément ne prouve ce sont les jeunes de l'UDPS" qui étaient à la manœuvre.
"Nous n'allons soutenir aucun mouvement qui va l'encontre de la décision du Chef de l'Etat" nterdisant tout rassemblement public, tranche-t-il.
Eric Lukoki