"On a tous vu les vidéos qui circulent (sur internet) montrant des gens lançant des quolibets à l'endroit du Chef de l'Etat ou déchirant ses effigies, c'est tout à fait de l'intox. Ce sont des vieilles images, cela n'a absolument rien avoir avec annulation de la visite du (Président de la République) dans la ville de Goma", soutient Jean-Pierre Wafanua, directeur de communication de Félix Tshisekedi.

Comme annoncé par TOP CONGO FM la veille, il confirme que c'est "un problème d'agenda" qui est à la base de l'annulation du séjour présidentiel dans le chef-lieu du Nord-Kivu.

Sinon, assure-t-il, "tout est mis en place : decor, effigies, pancartes qui souhaitaient la bienvenue au Chef de l'Etat. Rien à voir avec ce qu'on a vu sur la toile", insiste le Directeur de communication du Chef de l'Etat.

"Le Chef de l'État prend à coeur les préoccupations des populations (du Nord-Kivu). Cela relève du premier pilier de ses priorités : le retour à la paix sur le territoire national", indique Jean-Pierre Wafanua.

Par ailleurs, "je crois que le ministère des Affaires étrangères continue de s'activer pour mettre tout le monde d'accord en ce qui concerne la nouvelle date du mini-sommet", laisse-t-il entendre.

C'est en principe ce mardi 22 septembre, que le Président Félix Tshisekedi devrait fouler le sol de Goma, selon le Président de la commission électorale permanente de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) Jacquemain Shabani.

Une visite malvenue pour l'Union pour la nation congolaise (UNC), l'allié du parti présidentiel dont le leader, Vital Kamerhe purge une peine de 20 ans de prison pour, entre autre détournement des fonds publics.

En effet, des militants UNC ont multiplié des manifestations hostiles à la visite présidentielle dans cette région prétendument "bastion" du directeur de cabinet du Chef de l'Etat, emprisonné et frappé d'inéligibilité.

Éric Lukoki