« On n’a pas vu de personnes blessées ou décédées dans le stade », s’inquiète l’organisation qui appelle à une sérieuse enquête pour faire la lumière sur un drame annoncé, le ministre de l'intérieur ayant établi sur TOP CONGO FM, un bilan de 11 morts au concert de Fally Ipupa.

http://mobile.topcongo.fm/article/11-morts-en-marge-du-concert-de-fally-ipupa-officiel-9969://

« Toutes les dispositions sécuritaires avaient été prises, plus de 2500 policiers avaient été mobilisés et même police et justice militaire étaient présents avec agences de gardiennage privées et une centaine d’agents sanitaires ». 

Aucun d’entre eux n’a dénombré autant de victimes pendant le concert.

Qui sont les morts?

Sans démentir le fait que des personnes ont pu mourir, les organisateurs rappellent qu'on évoque 2 policiers morts dans des conditions non élucidées, «l’un était en état d’ébriété, l’autre serait mort dans un sous commissariat proche du stade », indiquent des témoins.

« Rien ne prouve que l’image du jeune en train d’être réanimé a été prise dans le stade », nous indique l’organisation montrée du doigt par le ministre de l’intérieur comme responsable de ces morts.

Plus de 100.000 personnes dans un stade mais personne n’a filmé cela, comme se l’expliquer? 

L’organisation se demande, puisque personne n’a vu des images de ces drames au moment où tout le monde filmait le peu qu’il voyait, où seraient morts ces personnes. 

« Je compatis avec les familles et suis prêt à les assister », indique pour sa part Fally Ipupa (photo) à TOP CONGO FM, mais encore faut-il qu’on les ait identifiés et qu’il soit clairement établi qu’ils sont morts dans le stade, lieu de responsabilité des organisateurs du concert. 

Les organisateurs rappellent qu’avant l’événement, qui a rassemblé plus de 100.000 personnes samedi 27 octobre au stade des martyrs de Kinshasa, « des vidéos circulaient dans les réseaux sociaux faisant état d’un drame meurtrier en devenir ». 

Quels sont les spectateurs qui peuvent témoigner avoir vécu cela dans le stade, s’interrogent ils, rappelant que les abords du stade n’étaient sécurisés que par la police. 

Ils appellent aujourd’hui à une vraie enquête « afin que soient dégagées les responsabilités ».