"Qui sera responsable en cas d'effets secondaires graves post-vaccination ? Quelle suite réservée aux différents groupes prioritaires ciblés en cas de résistance? Quels mécanismes de suivi et surveillance des personnes vaccinnées mis en place?".

Toutes ces questions sont adressées au ministre de la Santé publique. Dans le cadre du contrôle parlementaire, le député national, Bertin Mubonzi (Photo) interpelle le docteur Eteni Longondo à l'Assemblée nationale dont une session s'ouvre ce 15 mars.

Pour cet éluUNC, "il faut suspendre la campagne de vaccination" annoncée, en attendant les réponses à toutes ces questions.

"Je ne m'oppose pas à ce vaccin. Je dis tout simplement qu'il y a des préalables. Il y a des choses pour lesquelles le ministre devrait normalement éclairer l'Assemblée nationale", précise-t-il, sur TOP CONGO FM.

"Nous savons que plusieurs pays dont le Danemark, l'Autriche, l'Estonie et la Lithuanie viennent de suspendre le vaccin AstraZeneca pour de raison de prudence".

C'est depuis le 2 mars que le gouvernement a reçu à Kinshasa un lot de 1,7 millions de doses de vaccins AstraZeneca pour vacciner jusqu’à 850.000 personnes.

Le lancement de la campagne de vaccination est prévue pour ce 15 mars aux Cliniques universitaires de Kinshasa.

Seulement, sept pays européens viennent de suspendre l’utilisation d'un lot d'un million de doses du vaccin AstraZeneca, envoyé à 17 pays, après avoir détecté des problèmes de circulation sanguine chez plusieurs personnes vaccinées dont un vas de décès d'une infirmière en Autriche.