La troisième audience du procès en appel de Vital Kamerhe est renvoyée, au 18 septembre, "pour permettre aux appelants de régulariser leurs appels par la notification à chacune des parties au procès".

Au cours de cette audience à la Cour d'appel de Kinshasa/Gombe, tenue en chambre foraine à la Prison centrale de Makala, "la RDC a cependant comparu volontairement, ce qui n'a pas suffi pour convaincre les appelants à faire de même".

Implorer la justice divine 

Au lieu d'organiser des marches comme lors de deux précédentes audiences en appel, l'Union pour la nation congolaise (UNC), parti politique de Vital Kamerhe, s'est, jeudi 20 août 2020, à l’esplanade du boulevard triomphal,  consacré à "la prière pour rendre grâce à Dieu et implorer sa miséricorde pour que la vraie justice soit faite et que notre frère Vital Kamerhe puisse recouvrer sa liberté et continuer son combat pour l’instauration de la vraie justice et un véritable État de droit en RDC".

Au cours de ce culte organisé à travers plusieurs villes du pays et en présence de son épouse à Kinshasa (Photo), Aimé Aimé Boji, secrétaire général intérimaire de l'UNC, est resté convaincu que Vital Kamerhe "est victime d’une injustice qui ne dit pas son nom et ne peut compter que sur la grâce divine".

Il insiste sur le fait que "notre président national est innocent et nous croyons fermement qu’il sera libéré. La prière est une étape importante".

Condamné au premier degré à 20 ans des travaux forcés et 10 ans d'inéligibilité "pour détournement des deniers publics" dans le cadre de l'exécution des travaux du programme d'urgence de 100 jours du Chef de l'Etat, Vital Kamerhe a fait appel de sa condamnation au Tribunal de Grande instance de Kinshasa/Gombe. Le procès en appel a débuté le 24 juillet dernier.