Alors que le président intérimaire de l'UDPS n'a toujours pas démissionné de la 1ère vice-présidence de l'assemblée nationale, les députés du parti présidentiel (photo) "désavouent Jean-Marc Kabund et prennent acte de sa décision de démissionner des fonctions de premier vice-président de l'Assemblée nationale qu'il occupait au nom de l'UDPS et non pas à titre personnel et de ses autres fonctions au sein du parti".

Dans une déclaration signée par plus de 20 députés nationaux, ils "réaffirment leur soutien aux Forces armées de la République, à la Police nationale et aux services de sécurité".

Ils précisent aussi que "le président de la République est l'unique autorité de référence de l'UDPS et de l'Union sacrée".

Halte à l'instabilité des institutions

"Les députés nationaux n'accepteront aucune atteinte à la stabilité des institutions ni aucun outrage envers le Chef de l'État, peu importe son auteur ou ses auteurs et une telle manœuvre sera perçue comme un acte de trahison contre la nation", préviennent-t-ils.

Raison pour laquelle, ils demandent "aux structures compétentes du parti d'intervenir sans délai afin de tirer toutes les conséquences qui s'imposent".

Cette sortie médiatique intervient 24 heures après celle des députés de l'Union sacrée qui ont également désavoué leur coordonnateur à l'Assemblée nationale.

Annoncée sur Twitter, la démission de Jean-Marc Kabund de son poste de premier vice-président n'est pas toujours déposée à l'Assemblée nationale. L'UDPS, parti présidentiel, semble être divisé quant à son éventuel départ du bureau de l'Assemblée nationale et par conséquent, du parti.

Cette décision a été prise après l'assaut de la Garde républicaine contre sa résidence au lendemain d'un incident de la route où les policiers commis à sa garde sont arrivés jusqu'à à arracher l'arme d'un élément de la Garde républicaine commis à la sécurité de la cousine du président de la cousine du président de la République.