Marche du CLC contre le RAM empêchée à Kinshasa
Les membres du Comité laïcs de Coordination (CLC) et tous ceux qui sont se joints à eux n'ont pas réussi à manifester ce mercredi à Kinshasa. La marche contre la politisation de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et pour exiger la "cessation immédiate des prélèvements illégaux de la Taxe Registre des appareils mobiles (RAM)" a été empêchée. Selon le porte-parole du CLC, Me Hervé Diakiese, le message est passé.
"Nous avons réussi à lire notre mémorandum à la place Sakombi" où était prévu le point de rencontre, rassure, à TOP CONGO FM, Me Hervé Diakiese (Photo).
Répétition des erreurs du passé
''Il y a fort à craindre que se répètent les mêmes erreurs du passé dans la volonté de confisquer à notre peuple le droit à une commission électorale nationale indépendante impartiale".
À l'issue d'une Assemblée générale extraordinaire tenue le mercredi 15 décembre, le CLC avait considéré que "la même logique d'opérer dans l'illégalité et de passer outre les revendications du peuple, qui a prévalu dans le forcing des animateurs de la CENI, s'étend de la même manière aux prélèvements illégaux du RAM dont l'Assemblée nationale et le Sénat ont reconnu l'absence totale de fondement légal".
Et de s'interroger : "comment alors justifier et maintenir des prélèvements qui frappent sévèrement les bourses les plus modestes ?".
Solidarité avec la population
Exprimant sa solidarité "vis-à-vis des frères et sœurs de l'Est de la République en proie à l'insécurité", le CLC demande aux autorités nationales de ''renforcer la capacité opérationnelle de nos troupes au front et de s'assurer que leur prise en charge matérielle est effective pour leur permettre de mener à bien leur mission de garantir l'intégrité territoriale et la protection des populations et des leurs biens".
Le CLC rappelle que "nos pères évêques (CENCO ) et les responsables de l'Église du Christ au Congo (ECC) nous exhortent de prendre nos responsabilités pour le bien de notre pays".
Raison pour laquelle "peuple Congolais, l'heure de nous mettre debout et de marcher dans la lumière a sonné. Réveillons-nous de notre sommeil pour un changement citoyen. Tenons forts et restons fidèles aux idéaux tracés par les pères de l'indépendance, pour léguer aux générations à venir non plus un Congo de pleures et de larmes, de division et de guerre mais un pays prospère, un Congo de paix, de réconciliation et fraternité".
Dieumerci Lusakumunu

