"J'ai grandi à Kisangani où j'ai commencé ma carrière. J'ai reçu une balle en revenant de l'école, je n'avais que 15 ans. Tous ces souvenirs sont ancrés dans ma mémoire. Ma musique est le reflet de ma personnalité. Mon grand frère a même été atteint par balle", révèle, l'artiste musicien King Alesh, invité du Magazine Le Débat sur TOP CONGO FM.

"En 2008, mon grand frère a péri dans un crash d'avion alors qu'il se rendait à Bukavu pour sensibiliser la population sur les mines antipersonnel".

Artiste urbain "engagé", King Alesh affirme que "c'est important que nos autorités savent quand nous posons des questions (dans la chanson) ce n'est pas de la mauvaise foi".

Na ndenge ya mabe te

Na ndenge ya maybe te, c'est le titre de la chanson, extraite du nouvel album, diffusée en exclusivité mondiale sur TOP CONGO FM et qui "sera disponible à la 3ème semaine du mois de mars. Mon album de 13 chanson est passée par la Commission nationale de censure. J'ai toutes les autorisations. l'État a autorisé et personne ne peut s'y opposer" 

King Alesh explique que dans cette chanson "j'ai repris mes préoccupations, celles de la population et les à mises en musique. Cette chanson est inspirée du travail fait par TOP CONGO. C'est une manière de vous dire merci".

Cet engagement dans la chanson se justifie par le fait que "j'ai la chance d'être suivi par beaucoup de jeunes et parce qu'il faut quelqu'un le fasse (interpeler les autorités) sans plonger dans l'irrespect. Bien qu'il est vrai que nous artistes, sommes plus, préoccupés par comment améliorer notre situation financière".

Il précise que "je ne chante pas que la politique. Je ne fais partie d'aucun parti politique".