"Les fédérations de Kinshasa vont marcher le samedi prochain pour le soutien au Chef de l'État et aux forces armées et probablement, elles profiteront de l'occasion pour présenter le (nouveau) secrétaire général", annonce dans un premier temps, sur TOP CONGO FM, l'ex ou encore président de la Convention démocratique du parti (CDP) et membre du directoire du parti présidentiel UDPS, qui, il y a quelques jours, avait déclaré vacant le poste occupé par Augustin Kabuya.

Pour ce qui est de la procédure, celui-ci indique que "c'est le peuple, c'est-à-dire les organes de base qui vont présenter le Secrétaire général. Le choix est ouvert", pointe-t-il.

"Les combattants vont s'organiser. Le poste étant vacant, il faut le pourvoir au plus vite Les combattants eux-mêmes vont désigner leur secrétaire général". À la question de savoir sur quelle base "légale" fonde-t-il sa démarche ? Il rétorque : "c'est révolutionnaire ".

Mais alors que le camp Kabuya lui oppose le fait qu'il est "hors mandat ?", il répond : "ça fait 4 ans qu'on parle de ça. C'est Victor Wakwenda Bukassa qui est le président de la CDP."  Et d'expliquer : "pour le destituer, il faut que la plénière de la convention démocratique se prononce par 2/3 des voix".

De son côté, le secrétaire général "destitué" pointe un sérieux problème de santé mentale de son "tombeur. Il doit aller se faire soigner au CNPP comme c’est encore opérationnel", a-t-il lâché, menaçant au passage Victor Wakwenda d'exclusion

"Je dois le sanctionner par rapport à ça. Vu la situation que traverse le pays, je ne permettrai pas à un médiocre de blaguer avec le parti. Je dois lui régler de compte maintenant comme il s’est permis de blaguer", a promis Augustin Kabuya. 

Au niveau de la jeunesse du parti, on subodore une manipulation politicienne. 

"Victor Wakwenda est sous-traité par un cadre bien connu de l´Union sacrée qui veut déstabiliser l´UDPS et par ricochet, le président de la République", a confié Adolphe Amisi, un des dirigeants de la ligue des jeunes du parti présidentiel.

La réaction du camp Kabuya ne s'est pas fait attendre longtemps.