"Je confirme de manière solennelle que je suis candidat à l'élection présidentielle qui doit se tenir en décembre 2023 dans le strict respect du délai constitutionnel. Je réfute tout glissement même d'une seconde", proclame l'opposant Jean-Pierre Lisanga Bonganga, coordonnateur de la Dynamique pour une sortie de crise (DYSOC), proche de Martin Fayulu.

Kabila, candidature valable 

Par ailleurs, enjoint-il, "les prochaines élections doivent être inclusives, crédibles et apaisées". 

Aussi, clame l'ancien ministre des Sports  sous Joseph Kabila, "il n'existe aucune disposition constitutionnelle ou légale qui interdit à un ancien président de la république de se porter candidat à la prochaine élection présidentielle". 

En outre, "dans le souci de l'inclusivité, je m'oppose à l'exclusion de toute candidature de tout Congolais qui remplit les conditions prévues, notamment celles relatives à la nationalité", lance-t-il, sans doute en pensant à Moïse Katumbi, qui, il y a quelques temps, s'estimait visé par la proposition de loi dit Tshani (jamais examinée par l'Assemblée nationale), excluant de hautes fonctions politiques, les prétendants dont un des parents n'a pas la nationalité congolaise d'origine.

Primeur à Félix Tshisekedi 

Quant à l'appel à la mobilisation générale émis par le président Tshisekedi, "la DYSOC considère (qu')au-delà de l'union sollicitée par le Chef de l'État, le moment est venu de mettre en œuvre son plan de sortie de crise. La primeur de ce plan est réservé au président de la république, aux principaux acteurs politiques, aux acteurs de la société civile", énumère le désormais candidat Président de la république.

Éric Lukoki