"Ceux qui ont planifié ce qui s'est passé et ceux qui s'en réjouissent, leur joie sera de courte durée. Je suis convaincu que leur joie sera de courte durée", insiste Jean-Marc Kabund qui s'exprimait pour la première fois en public, depuis le désarmement de ses gardes.

Face aux combattants venus nombreux à sa résidence ce samedi pour lui demander de revenir sur sa décision de démissionner de la vice présidence de l'Assemblée nationale, il a demandé qu'on lui "laisse un peu de temps", avant qu'il ne leur réponde.

Aux militants du parti présidentiel, le toujours président a.i de l'UDPS a reconnu que "Sans vous, je ne suis rien. J'ai confiance en vous. C'est vous le pouvoir de l'UDPS. Sans vous, nous ne sommes rien. C'est dans le malheur qu'on reconnaît les vrais amis. Je suis très content de votre visite, la base".

Désavoué à Limete

Pendant ce temps, plusieurs autres combattants de l'UDPS manifestaient devant le siège du parti à Limete pour ''soutenir la garde républicaine, le président de la République et chasser Jean-Marc Kabund".

"Kabund Hitler, dégage ! Osimbi Mura, Osimbi Fatshi. (NDLR : Tu touches à la Garde républicaine, tu touches au président de la République)", pouvait-on lire sur des banderoles arborées au siège de l'UDPS.

Premier vice-président de l'Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund a décidé de démissionner de son poste. 

Cette décision a été annoncée via son compte Twitter. 

Plusieurs personnalités se sont rendues à son domicile pour lui demander de revenir sur sa décision.