« Les propos du Chef de l'État ont été dénaturés » (Kabuya)
Politique
le 16/08/2022 à 15h01

"Le Chef de l'État est en train de faire comprendre aux uns et aux autres que le mensonge, la diffamation ne sont pas synonyme de démocratie", explique-t-il avant de s'élancer : "trouvez- vous normal l'utilisation du langage d'incitation à la haine ethnique dans le chef de certains opposants. Doit-on se cacher derrière ces bêtises?", s'interroge Augustin Kabuya.
"Le Chef de l'État, qui constate qu'il y a un mouvement d'incitation à la haine tribale qui commence à s'installer, doit-il croiser les bras, chanter des cantiques et dormir ? Non", fulmine le secrétaire général du parti présidentiel.
Au sujet des propos diffamatoires, insultes et autres mensonges qui auraient caractérisé l'Opposition de l'UDPS au régime Kabila, Augustin Kabuya questionne : "dites-moi qu'est-ce qu'on a eu à dire à l'endroit de Joseph Kabila qui n'était pas correct ?".
Et de lâcher : "aujourd'hui, tout le monde déplore la mauvaise gestion de ce pays pendant 18 ans".
Le président Félix Tshisekedi, devant la communauté Congolaise, a dit clairement (en lingala) à peu près que "si les prisons vont se remplir avec des menteurs et diffamateurs, tant mieux", en référence, sans doute aux interpellations de Jean-Marc Kabund, Jimmy Kitenge du PPRD et de la militante Ecidé Marie Masemi, accusés entre autres, de diffamation et outrage au chef de l'État.
Éric Lukoki
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