Les bus de la société Transport du Congo (Transco) sont à l'arrêt depuis 2 jours à Kinshasa. Les agents de cette entreprise publique réclament notamment 7 mois d'arriérés de salaires, la paie de plus de 20 mois de prime de performance représentant 50.000 FC chaque mois par agent, la  paie de plus de 20 mois de prime dit Kanyama, 15.000 FC par mois pour chaque classifié 07 ou catégorie équipage et technicien.

Ils exigent aussi la paie de pécule congé et reprise de congés annuels suspendus depuis août 2019, dénoncent les licenciements abusifs et accusent le DG a.i de gestion opaque des recettes de la société et subventions de l’État, l’incompétence et l’incapacité managériale, le trafic d’influence, l’entretien d’un climat défavorable au travail pour un bon rendement.

Cet arrêt de travail, "sans préavis", a pénalisé la capitale, principalement les élèves abonnés qui n'ont pas pu se rendre à l'école.

Solutions en cours

"La situation sociale des travailleurs est primordiale. À cause des mesures Covid (limitant le nombre de passagers à la moitié de la capacité d'accueil des bus), nous avons accumulé 6 mois d'arriérés. Depuis février, on essaie de payer. À la 3ème vague, il y a aussi d'autres mesures qui ont eu des impacts négatifs", affirme, invité du Magazine Le Débat sur TOP CONGO FM, Blackson Bongi, DG a.i de Transco.

Qui révèle que "le ministre des Transports est arrivé sur place. Nous sommes en train de voir quelles solutions. Nous travaillons avec le gouvernement pour qu'il y ait solutions. Nous travaillons pour que toutes les revendications sociales de nos agents soient rencontrées par le gouvernement".

Problèmes structurels

"Nous avons fait un appel social au gouvernement pour les problèmes structurels, subventions d'équilibre. Le billet est 500 Francs. Nous n'avons que 20% de revenus", révèle LE DG a.i de Transco.

Qui rappelle que qu'il y a un "déficit par rapport au tarif à la course (500 FC). Il y a un grand manque à gagner. Le nouveau gouvernement commence le travail et commence à donner des réponses à ces questions. Le stock des arriérés de 6 mois de salaire doit s'épurer. Nous attendons la réponse du gouvernement".