« Les biens des condamnés ne sont jamais confisqués » (CENAREF)
Justice
le 28/11/2021 à 19h56
"Nous constatons malheureusement qu'il y a de nombreuses décisions de Justice ordonnant des confiscations des biens et autres valeurs des criminels financiers qui souffrent de l'effectivité sur terrain", déclare Adler Kisula, secrétaire exécutif de la Cellule nationale des renseignements financiers (CENAREF) au terme d'un séminaire international tenu à Kinshasa.
"C'est ce qui pousse de nombreux compatriotes à se poser des questions sur l'utilité de ces condamnations tonitruantes", pointe-t-il.
"Notre vœu est que tous les acteurs prennent conscience que le but ultime de combattre la criminalité financière est d'assécher les criminels financiers du produit de leurs activités criminelles".
Par ailleurs, "la récupération des produits de crimes permet en outre de faire en sorte que les actifs tirés d'activités criminelles soient récupérés et retournés à leur lieu d'origine. Ce qui permet de garantir, ensuite, que les victimes des crimes et les économies dont les actifs ont été détournés n'encourent pas de pertes économiques", explique-t-il.
"C'est ce qui pousse de nombreux compatriotes à se poser des questions sur l'utilité de ces condamnations tonitruantes", pointe-t-il.
"Notre vœu est que tous les acteurs prennent conscience que le but ultime de combattre la criminalité financière est d'assécher les criminels financiers du produit de leurs activités criminelles".
Par ailleurs, "la récupération des produits de crimes permet en outre de faire en sorte que les actifs tirés d'activités criminelles soient récupérés et retournés à leur lieu d'origine. Ce qui permet de garantir, ensuite, que les victimes des crimes et les économies dont les actifs ont été détournés n'encourent pas de pertes économiques", explique-t-il.
"Les initiatives de récupération des avoirs se concentrent donc sur 2 objectifs, à savoir : la restitution des avoirs aux victimes et l'utilisation de ces avoirs pour renforcer le système de lutte contre la criminalité financière car ne dit-on pas que l'argent du crime doit être utilisé pour combattre ce même crime".
Éric Lukoki
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