Les anciens présidents du Parlement appellent à l'arrêt des tueries à l'Est
Les anciens présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, 2 chambres du Parlement Congolais, "exigent aux auteurs directs et indirects l'arrêt immédiat des tueries des populations civiles" à l'Est de la RDC.
Dans une déclaration faite à Kinshasa ce mercredi, ce collectif exhorte "la classe politique de faire taire les querelles partisanes et de se surpasser pour construire un consensus autour de la question sécuritaire de l'Est".
Par la même occasion, ils demandent à "la Société civile de s'impliquer plus activement et dans la sensibilisation de la population de l'Est du pays afin d'accompagner nos forces armées dans le combat contre ve terrorisme qui endeuille la RDC".
Ils souhaitent que "les pays amis et frères, membres de la communauté internationale, accompagnent l'Etat Congolais par une assistance logistique et d'expertise dans la lutte contre ce terrorisme".
Malgré cela, ils restent convaincus que "la pacification et la sécurisation du territoire relèvent de la responsabilité première des Congolais".
Réunis dans un collectif, ces anciens présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, dont Aubin Minaku, Olivier Kamitatu, Léon Kengo wa Dondo, Thomas Luhaka, Laurent Monsegwo, Evariste Boshab, Philomène Omatuku et Alexis Thambwe Muamba, disent être "inspirés de notre expérience tirée de la gestion du pouvoir à la tête du Parlement".
Ils affirment que cette sortie se justifie par "la spirale de violences dont est victime la nation congolaise et la persistance des tueries atroces et massives de la population civile" dans cette partie du pays.
Une déclaration intervenue à quelques heures de l'entrée en vigueur de l'état d'urgence décrété par le Chef de l'État sur toute l'étendue des provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri avec conséquence : le remplacement des autorités civiles par les militaires et les policiers.