"Nous venons de déposer plainte au Parquet général près la Cour de cassation au nom et pour le compte de notre client, le ministre de la Santé Eteni Longondo, contre inconnu", annonce Me Hugues Pulusi.

L'avocat du ministre de la Santé publique relève qu'"il circule depuis quelques jours, sur les réseaux sociaux, un mémorandum, (attribué au vice-ministre de la Santé, contenant) des propos outrageant et désobligeant à l'égard de notre client".

Rappelant que c'est une plainte contre inconnu, Me Hugues Pulusi estime que "partant de ce mémorandum, on peut insinuer certaines responsabilités. Mais, c'est au Parquet de fixer l'affaire (et établir des responsabilités) puisque jusque-là nous ne savons pas qui a publié ce mémorandum sur les réseaux sociaux".

Il souhaite que "justice soit faite. Notre client est un ministre. Il a une crédibilité et une personnalité à sauvegarder. On ne peut se permettre que des personnes malveillantes puissent se servir des réseaux sociaux pour salir son image et l'exposer au mépris public".

En effet, dans ce mémorandum, daté du 29 juin 2020 adressé au Premier Ministre Sylvestre Ilunga et publié par le média en ligne Politico.cd, le vice-ministre de la Santé Albert Mpeti dénonce "la gestion calamiteuse et opaque… ainsi qu'une gabegie financière et affairisme au ministère de la Santé".

Pour lui, "le ministre de la Santé signe seul le décaissement de gros montant et ne m’a jamais associé dans la gestion de ce fonds sauf, des petites sommes".

Albert Mpeti dévoile aussi qu'il existe au ministère de la Santé des "réseaux mafieux (qui) exigent des retro-commissions jusqu’à hauteur de 35%".