Le Congo est un grand pays donné à de petits esprits (Deo Nkusu)
Politique
le 03/07/2020 à 16h43
"J'aimerai toujours avoir tort quand je dis que (le Congo) est un grand pays qu'on a donné à de petits esprits", telle est la lecture de la gestion de la RDC post colonisation que fait Deo Nkusu, ministre des Relations avec le Parlement.
Invité du Magazine FACE-À-FACE, il précise que "ce n'est pas une question d'intelligence, mais plutôt de conscience".
La preuve, 60 ans après l'accession du pays à la souveraineté nationale et internationale, "nous n'avons pas consolidé les acquis du 30 juin 1960".
Par ailleurs, "nous n'avons pas conscience d'appartenir à une grande nation", estime l'ex-vice gouverneur du Kongo Central.
"C'est inacceptable", tonne-t-il, "d'avoir un pays comme le nôtre qui est si riche mais que nous soyons aussi pauvre. Comment avons-nous pu permettre cela? Où sont allées nos usines", se questionne ému Deo Nkusu.
"On ne fabrique plus rien ici, depuis le pillage, nous vivons essentiellement de l'importation", désole-t-il avant de lancer "j'aimerais que nous ayons moins de bateaux à l'importation et que nous en ayons plus à l'exportation".
En conséquence, Deo Nkusu, l'homme politique prend l'engagement de ne plus être passif.
"Il faudrait que je devienne vraiment, vraiment actif, il faudrait que je m'exprime davantage, que je m'implique davantage dans ma province", jure le ministre des Relations avec le Parlement.
"Je vais davantage m'impliquer pour qu'il y ait plus de réformes dans la gestion des provinces. Il faut des réformes structurelles pour résorber toutes les crises qui secouent les provinces, pour qu'il n'y ait plus autant de gouverneurs frappés de motions de défiance, qui démissionnent ou qu'on pousse à la démission. Il faudrait que ça s'arrête".
Éric Lukoki
Invité du Magazine FACE-À-FACE, il précise que "ce n'est pas une question d'intelligence, mais plutôt de conscience".
La preuve, 60 ans après l'accession du pays à la souveraineté nationale et internationale, "nous n'avons pas consolidé les acquis du 30 juin 1960".
Par ailleurs, "nous n'avons pas conscience d'appartenir à une grande nation", estime l'ex-vice gouverneur du Kongo Central.
"C'est inacceptable", tonne-t-il, "d'avoir un pays comme le nôtre qui est si riche mais que nous soyons aussi pauvre. Comment avons-nous pu permettre cela? Où sont allées nos usines", se questionne ému Deo Nkusu.
"On ne fabrique plus rien ici, depuis le pillage, nous vivons essentiellement de l'importation", désole-t-il avant de lancer "j'aimerais que nous ayons moins de bateaux à l'importation et que nous en ayons plus à l'exportation".
En conséquence, Deo Nkusu, l'homme politique prend l'engagement de ne plus être passif.
"Il faudrait que je devienne vraiment, vraiment actif, il faudrait que je m'exprime davantage, que je m'implique davantage dans ma province", jure le ministre des Relations avec le Parlement.
"Je vais davantage m'impliquer pour qu'il y ait plus de réformes dans la gestion des provinces. Il faut des réformes structurelles pour résorber toutes les crises qui secouent les provinces, pour qu'il n'y ait plus autant de gouverneurs frappés de motions de défiance, qui démissionnent ou qu'on pousse à la démission. Il faudrait que ça s'arrête".
Éric Lukoki
Dans la même rubrique
