Dans un message de son Coordonnateur, le professeur Isidore Ndaywel E Nziem, lu à l’issue de la marche de ce dimanche 19 juillet, du comité laïc de coordination, affirme qu’il reste « mobilisé jusqu’à l’aboutissement de nos exigences par toutes les institutions de la République, notamment l’Assemblée Nationale ». 

Parmi ses exigences figurent :

• l’audition et l’examen du rapport d’activités de l’équipe sortante de la CENI y compris l’audit des comptes
• la révision de la loi organique de la CENI au vu des difficultés ou des déficiences qui seront constatées au regard des attentes des électeurs.

Ces exigences sont, pour le CLC, conditions obligées avant toute désignation de futurs membres de la CÉNI.

Mais aussi, CLC dit resté mobilisé sur « les propositions de lois scélérates sur la caporalisation de la magistrature qui ont été reportées à la session du mois de septembre de l’Assemblée Nationale au lieu d’être soumises à un retrait ». 

Ces propositions de loi déposées par les députés FCC Aubin Minaku et Gary Sakata sur les magistrats du parquet, ont été le sujet d’une grande controverse au mois de juin avant d’être renvoyées à l’étude lors de la prochaine session de septembre.

Le CLC dit avoir « accueilli avec joie la décision du président de la république de ne pas cautionner l’entérinement irrégulier du candidat qu’on avait voulu imposer à la tête de la Ceni. Cette démarche va dans la bonne direction ».

Le CLC et ses partenaires préviennent qu’ils « se réservent le droit de renouer avec la rue, par d’autres marches pacifiques, si les revendications légitimes de notre peuple ne sont pas entendues jusqu’au bout ».