L'UNC exige la libération de Vital Kamerhe dans la rue
Le parti de Vital Kamerhe a manifesté ce vendredi 7 août 2020 dans plusieurs villes de la RDC pour "exiger la libération sans conditions" du toujours directeur de cabinet du Chef de l'Etat condamné à 20 ans des travaux forcés et 10 ans d'inéligibilité pour détournement des deniers publics.
Malgré l'interdiction du gouverneur de la ville de Kinshasa, les partisans de Vital Kamerhe et même ses propres enfants ont "été sur le terrain. Le peuple sur toute l'étendue de la République demande la libération de Vital Kamerhe dont le dossier est vide", estime le porte-parole de l'UNC/Kinshasa.
Sur TOP CONGO FM, Totshumany Kisombe reste convaincu que "Vital Kamerhe est un fils dont le Congo a besoin. Ce procès est typiquement politique".
Quelques interpellations
À Mbuji-Mayi au Kasaï Oriental, des militants de l'UNC ont été interpellés après avoir été dispersés par les éléments de la Police. Mais, quelques-uns ont reussi à atteindre le gouvernorat pour y déposer un mémorandum.
À Kalemie dans la province de Tanganyika, les militants ont déposé un mémorandum à la Monusco avant d'être dispersés. Il y a eu quelques interpellations également.
Appel au Chef de l'Etat
Vital Kamerhe "a tout fait pour qu'il y ait un ancien président vivant dans ce pays. Le voir dans cet état est une ingratitude de la nation. Il est temps que nous nous ressaisissons", exhorte Totshumany Kisombe.
"J'en appelle au président Félix Tshisekedi pour qu'il jette un oeil regardant. Il y a des mains noires qui veulent nuir à son directeur de cabinet. Nous sommes confiant que le président de la République qui est partisan de l'Etat de droit ne peut pas accepter que la justice soit dépendante et au profit d'un camp".
Procès en appel renvoyé au 21 août
Pendant ce temps, "le dossier a été renvoyée au 21 août pour régulariser la procédure à l'égard de la République dont les avocats ne souhaitent pas comparaître volontairement".
Condamné au premier degré, Vital Kamerhe a fait appel de sa condamnation au Tribunal de Grande instance de Kinshasa/Gombe. Le procès en appel a débuté le 24 juillet dernier. Les deux premières audiences ont été renvoyées.