"Je suis serein parce que, moi Bitakwira Justin, je n'ai jamais tué un rat dans mon pays, la  RDC. Et l'Union européenne connaît ceux qui ont tué à Makobola, Katogota, Kasika, Mwenga, ceux qui viennent de tuer à Kisishe et sait pertinemment bien que Bitakwira n'a jamais touché une arme", réagit, à chaud, sur TOP CONGO FM, l'ancien ministre Justin Bitakwira qui, avec 7 autres personnes ne pourront pas, durant une année, pénétrer sur le territoire de l'UE, en plus du gel de leurs avoirs.

"Je crois donc qu'il doit y avoir un membre de l'Union européenne soit beau-père, soit gendre, soit cousin des Rwandais contre lesquels nous nous battons qui a glissé mon nom. Pour le reste, je ne me sens pas concerné par cette sanction de l'Union européenne".

Défense du pays

"Tout ce que je fais dans ce pays, c'est défendre la République, au même titre que Mandela a défendu son pays contre l'apartheid, que Charles de Gaulle a fait lorsque l'Allemagne a envahi la France, qu'Aimé Césaire a dit : je suis la bouche de ceux qui n'ont pas de bouche", clame ce proche du président Tshisekedi et Notable du Sud-Kivu.

"Si l'UE ou la communauté internationale, qui a imposé un embargo à un pays agressé, commence à vouloir faire taire tout congolais qui défend son pays, je crois qu'elle se place du côté de l'ennemi de la RDC", estime Justin Bitakwira avant de lancer : "je crois que toutes les voies (de recours) me seront ouvertes".

17 personnes font désormais l'objet de mesures restrictives de l'UE prorogées jusqu'au 12 décembre 2023. Y figurent notamment Willy Ngoma, porte-parole du M23.

Éric Lukoki