Infirmières violées à Kisenso, il faut modifier et durcir la loi sur le viol (Députées)

Les députées nationales membres du Réseau des femmes parlementaires ont rendu visite, de plus de quatre heures, aux infirmières violées au Centre de Santé Révolution à Kisenso. Sur place, elles ont farouchement condamné ces actes et ont exigé des sanctions sévères contre les auteurs de ces actes "odieux".
Pour la députée nationale Odette Mwamba, le pays a reculé de beaucoup d'années dans nos moeurs et pense qu'aujourd'hui tout est à refaire "surtout l'éducation de base à donner à nos enfants".
Très en colère contre ces criminels, Odette Mwamba pense que de "tels hommes n'ont pas droit à leur organe masculin (considéré comme une arme de guerre) et n'ont même pas droit au plaisir sexuel".
Abondant dans le même sens, la députée nationale, élue de Wamba, Geneviève Inagosi a estimé à son tour que "les auteurs de tels actes doivent être non seulement condamnés à des peines de prisonmais aussi être castrés pour qu'ils ne soient plus sexuellement actifs".
De son côté la députée nationale Tatiana Pembe demande que "des mesures urgentes soient prises pour équiper de nouveau ce centre santé au quartier Révolution à Kisenso qui a été dépouillé de tout par ces criminels et aujourd'hui il ne sait pas fonctionner".
Dans la nuit du 10 au 11 septembre, les Kulunas (bandits urbains) avaient fait incursion dans le centre de santé Révolution de Kisenso où ils ont commis les actes de viol sur deux infirmières.
Arrêtés et jugés en procédure de flagrance au Tribunal de Grande instance de Kinshasa/Matete, "2 principaux acteurs de ce viol ont été condamnés à 20 ans".