« Il faut écarter les confessions religieuses de la désignation des membres de la CENI » (Mbata)

Le président de la Commission mixte paritaire chargée d'examiner les dossiers des candidatures des membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pense que "c'est la dernière fois que les églises interviennent dans le processus de désignation des membres" de cette institution d'appui à la démocratie.
Le professeur André Mbata (Photo) rappelle que les Chefs des confessions religieuses "étaient incapables de désigner un président de la CENI, alors qu'on critique les politiciens. Les pères spirituels ont raté leur chance. Cette tâche devrait au moins être réservée à la Société civile dans son ensemble".
Propositions des lois en gestation
"Il y a sûrement des collègues qui vont préparer des propositions de lois pour mettre fin à cette sorte de dictature. Nous sommes un État laïc. Cependant, ils se sont donnés tous les galons alors que la République, ce ne sont pas seulement les confessions religieuses".
Il estime que "certains ont quand-même reconnu leurs erreurs et ont confessé. Le train est déjà sur le départ et nous devons travailler avec".
Après plusieurs mois de pourparlers sans consensus, un groupe de six membres de la plateforme des confessions religieuses a porté son choix sur Denis Kadima alors que la CENCO et l'ECC se sont opposées à ce choix, selon elle, pour des raisons d'éthique.
Après plusieurs moratoires accordés par l'Assemblée nationale pour trouver finalement un consensus, les pères des églises n'y sont pas parvenus. L'Assemblée nationale a fini par entériner Denis Kadima avant que ce dernier et toute son équipe ne soient investis par le Chef de l'État.
Dieumerci Lusakumunu