Il faut augmenter le prix du carburant (Pétroliers)

"Il faut augmenter le prix (du litre d'essence à la pompe). La population doit se préparer à accepter cette augmentation, pour que les produits soient disponibles dans les sites de distribution", affirme, sur TOP CONGO FM, le président de l'Association des pétroliers du Congo.
"Nous pouvons aller par tranche pour arrêter un peu l'hémorragie des pertes de manque à gagner. Il y a nécessité d'augmenter le prix du litre à la pompe, parce que cela va stabiliser un peu le système", insiste Emery Mbatshi.
Qui révèle que "depuis janvier jusqu'à aujourd'hui, (le gouvernement) n'a pas encore payé les pertes de manque à gagner. Quand ça prend trop de temps, ça complique le système d'approvisionnement".
Vente d'essence dans des bidons interdite
"Nous combattons le phénomène Kadhafi (ces revendeurs d'essence à la sauvette) depuis toujours. Nous avons déjà écrit à toutes les stations pour dire que la vente dans des bidons et récipients est strictement interdite".
Et de prévenir : "tout pompiste qui va percevoir de l'argent pour vendre aux Kadhafi sera sanctionné".
Mercredi soir, le ministre des Hydrocarbures a annoncé que "la solution que nous avons trouvée, c'est la rationalisation, c'est-à-dire diminuer la quantité servie".
Concrètement, "des jeeps peuvent s'approvisionner jusqu'à 30 litres, pour de petits véhicules communément appelés Ketchs, c'est 20 litres".
Parce que cette situation va occasionner des difficultés de transport en commun "à Kinshasa où Transco aligne d'habitude 160 bus, il a été décidé que dès ce jeudi, 260 bus Transco vont desservir la ville Kinshasa".
Selon Didier Budimbu, "le ministre des Finances a débloqué des fonds pour qu'un autre bateau de 25 mille tonnes métriques qui arrive dans 4 ou 5 jours".