4 Décembre 2022

Financement des élections, « toujours 3 mois d'arriérés » (Dénis Kadima)

Politique le 03/12/2022 à 15h30
Financement des élections, « toujours 3 mois d'arriérés » (Dénis Kadima)

"Nous sommes en décembre, il y a des arriérés de 3 à 4 mois (pour le financement du processus électoral) Cela met une très forte pression sur nous. Nous avons écrit au gouvernement. Nous pensons qu'il s'active parce qu'il est aussi conscient que nous avons sorti le calendrier électoral. Il va faire le nécessaire. Il y a au moins 3 moins d'arriérés", révèle, invité de l'ÉDITION SPÉCIALE sur TOP CONGO FM, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

"La dernière fois que nous avons reçu le décaissement, c'était pour le mois de septembre. Nous sommes sous une forte pression. Nous sommes en pleine période opérationnelle. L'argent est encore attendu", affirme Dénis Kadima.

Aucun centime des bailleurs de fonds 

Actuellement à Bruxelles, "je suis venu répondre à un rendez-vous, discuter du processus électoral en détail. Nous allons aussi organiser les élections en Europe, Amérique et Afrique du Sud. Chaque fois qu'il y a une occasion de parler avec nos compatriotes, nous le faisons parce qu'il faut les mobiliser".

Dénis Kadima rassure n'avoir pas "rencontré des autorités Belges de façon formelle. Mais j'ai reçu une invitation pour revenir (en Belgique). Il nous reste à nous convenir de la date. Ça sera sans doute l'année prochaine".

Comme l'a dit le ministre Patrick Muyaya, "je confirme que, pour le moment, le gouvernement congolais nous finance à 100%. Tous les autres financements vont à l'appui à la Société civile. La CENI n'a pas reçu directement des bailleurs de fonds un seul centime".

Processus très inclusif 

"Le processus (électoral) est très inclusif. Personne n'est exclu. Nous organisons des cadres de concertation. Nous recevons ceux qui viennent nous voir. Nous sommes à l'écoute des recommandations. Nous sommes à l'écoute des uns et des autres. Nous n'avons exclu personne. Toute personne qui veut jouer sa part, joue sa part".

Le président de la CENI relève tout simplement que "certains leaders ne veulent pas participer aux cadres de concertation et souhaitent être reçus personnellement en privé. Malheureusement, nous n'avons pas tous les temps".

Qu'à cela ne tienne, "nous laissons notre porte ouverte. Les partis peuvent avoir leurs raisons, mais nous faisons notre travail. Certains partis ont leurs exigences, mais la CENI fait son travail".

Par Barick Bwematelwa
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