Félix Tshisekedi fera 2 mandats présidentiels (Kitenge Yezu)

"Félix Tshisekedi fera non pas un seul mandat présidentiel, mais 2 et l'achèvera en 2028. Je suis fondé pour vous dire que, c'est faux qu'il ne fera pas un second mandat tel que relayé par les réseaux sociaux", a déclaré, à Kinshasa, Kitenge Yezu, Haut représentant du Président de la République lors d'un meeting dit de vérité, du Mouvement de solidarité pour le Changement, parti de Laurent Batumona.
"Il n'en fera pas 3 puis que la Constitution le lui interdit et qu'un homme normal dans un pays comme le Congo, ne peut ambitionner un troisième mandat. C'est très prenant", a-t-il lancé paraphrasant Félix Tshisekedi qui s'est ainsi exprimé lors d'une récente interview à Bruxelles.
"Bloquons ceux qui veulent le faire échouer", a-t-il harangué, face aux militants de ce parti allié de l'UDPS.
Kitenge Yezu a également prévenu que la Coalition "FCC-CACH ne sera jamais à l'image d'un cavalier avec son cheval".
Il a assuré que "nous sommes dans un partenariat caractérisé par le respect mutuel et l'égalité de traitement".
Cependant, "il n'y a pas 2 chefs d'État. Félix Tshisekedi est le seul président élu par la population, c'est lui qui détient la dernière signature. Il détient l'imperium et c'est lui le chef des Armées", a nuancé le Haut Représentant du Président de la République tout en notant au passage que "le Président ira au bout de son combat contre l'impunité. L'instauration d'un état de droit demeure une priorité pour lui, peu importe les critiques de ses adversaires politiques".
Il faut respecter l'accord FCC-CACH
Le secrétaire permanent adjoint du PPRD appelle au respect de l'accord FCC-CACH, sans signifier à quel prescrit dudit accord il fait allusion.
"Joseph Kabila, autorité morale du FCC", dit-il tout simplement, "ne revient pas à tout bout de champ sur le respect de l'accord parce qu'il sait que ce sont des hommes d'Etat, ils l'ont signé et que les hommes d'Etat sont caractérisés par le respect de la parole", explique, sur TOP CONGO FM, Ferdinand Kambere.
Éric Lukoki