''Il ne reste plus que 2 ans pour ce cycle électoral 2018-2023. Nous n'avons plus d'autres choix que de retrousser nos manches. Mes collègues et moi-même sommes déterminés à travailler pour donner au pays le scrutin crédible dans le délai constitutionnel", déclare Denis Kadima, le tout nouveau président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), à l'issue de la cérémonie de remise-reprise, ce vendredi, avec l'ancien bureau qui était dirigé par Corneille Nangaa.

"La CENI doit continuer à investir principalement dans ses ressources humaines qui du reste, constituent la pierre angulaire de cet édifice institutionnel", affirme-t-il.

''Mes collègues et moi, tous nouvellement investis comme membres de la Commission électorale nationale indépendante,  sommes heureux d'être au siège de la centrale électorale de la RDC en ce jour en vue de nous acquitter d'un noble devoir, celui de contribuer à assurer la continuité du service de cette institution pérenne".

Il félicite Corneille Naanga, son équipe ainsi que tout le personnel de la CENI pour ''le travail accompli et leur considérable expérience sur laquelle nous allons bâtir".

Au sujet des agents de la CENI qui sont impayés depuis plusieurs mois, Denis Kadima rassure que ''nous sommes en train de nous informer pour votre situation en vue d'identifier les solutions possibles aux défis auxquels vous êtes confrontés. Sans verser dans la démagogie, je voudrais vous rassurer que nous ferons tout ce qui est à notre portée afin de trouver des solutions idoines".

Et sur la question des élections des gouvernements dans 14 provinces à problème et qui ont été récemment décalé de 30 jours, "la nouvelle Commission électorale convoquera une Assemblée plénière des membres au début de la semaine prochaine centrée essentiellement sur cette matière".

Pour lui, "notre équipe et moi-même nous engageons à associer toutes les parties prenantes en amont et en aval de nos activités de sorte que le processus ne reste pas l'œuvre de la seule CENI, mais qu'elle soit un résultat partagé de tous", rassure-t-il.

Corneille Nangaa, mission accomplie 

"Nous sortons donc avec ce sentiment d'avoir accompli notre mission. Comme dans toute œuvre humaine, une telle mission ne peut pas être accomplie sans dégât. Partout où nous avons failli, nous demandons l'indulgence de toute la CENI", affirme, pour sa part, Corneille Nangaa, président sortant de la CENI.

"Nous avons conduit un processus difficile et complexe, mais on a atteint le résultat de l'alternance. Il y a des points forts que je vous conseille de consolider et d'améliorer les points faibles. Veuillez explorer les opportunités qui se présenteront à vous et en ce qui concerne les menaces, veuillez à ce qu'elles ne portent pas préjudice au processus", dit-il au bureau entrant.

Dieumerci Lusakumunu