« Début de la sixième vague de Covid-19 en RDC » (Ministre)

''C'est une sixième vague de la Covid-19 qui a commencé. Mais en réalité, elle est de faible intensité,'' annonce le docteur Jean-Jacques Mbungani, ministre de la santé publique, à l'issue d'une réunion tenue mardi 22 novembre autour du Premier ministre.
''Cette rencontre a réuni plusieurs ministres et tous les acteurs membres du Comité multisectoriel de riposte contre la Covid-19. Elle a tout son sens au regard des chiffres des cas positifs au Covid-19 qui s'élèvent depuis quatre semaines durant", explique le ministre de la Santé publique.
Faible taux de létalité
"Il était important d'évaluer la situation. Nous avons remarqué cette hausse des cas, mais à ce jour, nous rassurons la population parce que malgré qu'on a plus ou des cas élevés mais le taux de létalité est faible".
Dr Jean-Jacques Mbungani fait déjà savoir que ''les conclusions de cette réunion du comité multisectoriel de la riposte seront rendues au Chef de l'État, pour que les décisions soient prises autour de lui au niveau de la Task Force".
Mais l'orientation prise à ce stade, selon le ministre de la santé, ''c'est de sensibiliser la population sur la persistance de cette pandémie* mais également de communiquer de sorte que la population puisse intégrer le respect des gestes barrière. C'est important dans des endroits de rassemblement de plusieurs personnes".
C'est au début du mois de novembre que le coordonnateur du Secrétariat technique de la riposte contre la covid-19 avait alerté sur "une recrudescence des cas (de covid-19 à Kinshasa). On arrive à 3 à 4 cas déclarés par jour".
Il avait notamment expliqué que c'est ''vers fin octobre, début novembre, on commençait à notifier de nouveaux cas de covid-19. Le personnel de l'Institut national de recherche biomédicale (INRB) m'a annoncé 3 à 4 cas au laboratoire de virologie".
Certains cas proviennent aussi d'hôpitaux privés, "la plupart des centres de traitement covid (CTCo) étaient désactivés par manque de cas, vers mi-octobre. Nous sommes en train d'observer cette recrudescence", tient à rassurer le docteur Muyembe".
Dieumerci Lusakumunu